En l’absence de l’ambassadeur de France, la Chargée d’affaires a.i de l’ambassade de France à Libreville, Martine Bailly, a été convoquée mercredi au siège du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, où elle a été reçue par l’ambassadeur, Directeur Europe et Affaires européennes qui lui a remis une « note de protestation » du gouvernement gabonais remonté par la campagne médiatique négative orchestrée sans cesse, ces temps derniers, dans les médias français contre le chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba.
Cette convocation intervient dans un contexte de tension qui monte entre Paris et Libreville, où la psychose est perceptible dans les milieux économiques français établis au Gabon, employant entre 5% et 10% ( soit 700 à 800 000 personnes) de leurs compatriotes qui redoutent les expulsions inévitables sur fond de « réciprocité » de certains des leurs vivant souvent dans l’illégalité, lesquelles, croit-on savoir, ont déjà commencé et vont se poursuivre à un rythme accéléré.