Dans une interview plutôt nuancée suite à la polémique sur les biens immobiliers d’Omar Bongo en France déclenchée par un documentaire de France 2 diffusé le 3 mars dernier, Pierre Mamboundou, le 6 mars dernier, semblait désormais, après une énième visite chez son nouveau pote Omar Bongo, chercher ses mots sur un sujet qui touche pourtant au centre de la débâcle bongoïste vieille de 40 ans au Gabon. L’ancien Mamboundou de 2005 aurait sans doute fustigé Omar Bongo sur ce qui saute pourtant aux yeux comme l’enrichissement illicite d’un homme qui a rassemblé en France une fortune immobilière personnelle qui a laissé le Gabon totalement paupérisé. Il ne faut pourtant pas être sorcier pour savoir le lien ombilical qui existe entre la fortune personnelle d’Omar Bongo et ses biens au Gabon et à l’étranger, biens dont l’évaluation globale indique qu’ils peuvent rembourser près de 50% de la dette gabonaise d’aujourd’hui (3,6 milliards de dollars).
La surprise, c’est d’entendre le nouveau Pierre Mamboundou prendre la défense de son nouvel allié Omar Bongo, qu’il désigne désormais par le titre élogieux de « président de la République », et appeler « cabale qui est organisée contre le président de la République » un documentaire qui ne fait que révéler des faits pourtant connus de tous et que lui-même critiquait encore il y a à peine deux ans ! Pourtant, tout le monde sait qu’Omar Bongo devrait être considéré comme un criminel ayant mis son pays entièrement à genoux à cause de détournements et d’une corruption devenus endémiques au Gabon.
Bizarrement, Mamboundou n’est plus sûr de rien du tout sur la corruption et les détournements commis par Omar Bongo puisqu’il utilise désormais le conditionnel pour parler des « biens que le président de la République aurait acquis pendant 40 ans». Pire, le Mamboundou qui aimait jadis agiter les textes de lois pour fustiger son ancien adversaire semble devenu tout d’un coup très ignorant sur les lois gabonaises et les accords signés avec la France, jugeant maintenant, en plus, que le débat sur les biens de Bongo ne peut pas être extérieur au Gabon et doit demeurer un débat national. Ah bon ? Et que diront Mamboundou et son ami Omar Bongo si la France se décidait à bloquer les « avoirs » d’Omar Bongo en France pour cause d’origine inconnue ou douteuse, surtout quand, pour payer la limousine de plus 390.000 Euros (256 millions de F CFA) à sa femme, Omar Bongo utilise des chèques émis par le trésor public gabonais par l’entremise du compte de l’ambassade de France à Paris’ France 2 parle même d’une Bugatti de 1,1 million d’Euros (722 millions de F CFA).
A titre indicatif, le reportage de France 2 incriminé ici révèle que Bongo possède près de 33 propriétés en France pour une valeur totale de 150 millions d’Euros (près de 100 milliards de FCFA). Et ce ne sont là que les propriétés traçables. Cela n’inclut pas les propriétés dissimulées sous des noms d’emprunt ou de complices. Et cela n’inclut pas non plus d’autres composantes de la fortune entière du bonhomme, qui , par exemple, dispose de comptes bancaires et de propriétés dans d’autres pays du monde, y compris la Suisse, les Etats-Unis et le Maroc, sans parler d’autres types d’investissements comme les prises de part dans des entreprises marocaines, gabonaises et autres.
Ekié, ah Mamboundou Mamboundou, an toh fe n’nah va ? Doit-on désormais comprendre que Mamboundou trouve désormais normale la confusion avérée qui est faite entre les affaires personnelles d’Omar Bongo et les comptes de l’état gabonais ?
Bon, c’est vrai que Mamboundou a lui-même reçu quelques milliards pour aller développer sa poche… euh pardon, pour aller développer Ndendé à la place de l’état. Sa culture de la chose publique n’est peut-être pas, à ce titre, si différente que cela de celle d’Omar Bongo. Omar Bongo, c’est l’état et Mamboundou, c’est Ndendé. Qui se ressemble s’assemble, dit-on souvent… Et c’est vrai qu’aux dernières nouvelles, Mamboundou circulait désormais en grosses Hummers (Bongo lui en aurait offert trois, avec quelques petits milliards saupoudrés par-dessus, juste pour la route…).
Ô que les voies de la politique gabonaise restent bien insondables pour le commun des mortels que nous, pauvres Gabonais, sommes !
Vous avez un langage à la limite nul, qui vous a dit que le fait d’être opposant au regime BONGO qui est un système pendant 40 ans,et discuter de la fraute electorale justifie qu’on est ami au regime bongo. Comment pouver admettre le type de langage , il dit le RNB etait l’adversaire de tous les partis et le principe est tout sauf les fangs TSB. Celui qui parle ainsi ne connait rien de la politique au Gabon, les fangs ne sont pas un peuple à part,un fang ne peut pas devenir président en s’appuyant sur les fangs du Gabon et l’inverse aussi.Votre MENGARA NE SERA JAMAIS PRESIDENT,IL FAUT QU’IL FASSE SES PREUVENT SUR LE TERRAIN.
LE GABON EST INDIVISIBLE,VOS AMBITIONS EGOISTE ET ZENOPHOBE TERNI L’IMAGE DE MEGARA.
PM à travers sa visite au palais de l’autre a compromis toutes les chances de garder sa position d’opposant comme se fût le cas en 1998 et en 2005.
nous courons vers un mono partisme qui cache son nom.
à la fin si ce dernier arrive à soutenir le chef, qui pourra discuter pour les pauvres???????????????
voici lexemple dun homme ki doit etre pendu en public en remerciement de sa corruption sans scrupule,manboundou est le revelateur meme de la politik ullusionniste,la politik politicienne ki a pour objectif l’assouvissement des egoismes personnels,manboundou merite detre trainé,c un crime,un delit,trompé un peuple ki souffre de sa tete.le gabon juska l’heure actuelle na pas enkor d’hommes d’Etat,alors mr nvouembah arretez vos reactions simiesques pour la defense dun hommes comme manboundou ki constitue aujour dhui et comme par le passé un terminus,un cul de sac,une voie de garage pour le systeme en place afin de fair regner la democratie…cette ordure politique ki manipule le peuple pour satisfaire ces besoins financiers merite pire kune offence des gabonais,et si ceux ki le defendent ojourd’hui ont un peu de lumiere ds leurs esprits ils devaient sen rendre ke manboundou vient datteindre ses objectifs,se faire une place meme ds lombre aupres systeme,au dela de cet objectif il nen a plus un autre,c un veritable dechet politik franchement!!!!!!!!!!!!
Pierro est fini , c’est indéniable…ça saute aux yeux….
Je me demande bien ce que peut penser , le grand Ordonnateur
et Défenseur de Pierre Mamboundou le Ci-devant Porte Parole Jean Félix Mouloungui , qui nous a abreuvé dernièrement d’un panégérique digne d’un Film a grand spectacle sur » Le Patriote Pierre Mamboundou » et sa Stratégie , tellement importante pour l’avenir du Pays.
Pour l’instant le seul que je vois capable de prendre les rènes , c’est Daniel Mengara Minko , président du BDP Gabon Nouveau qui n’est pas comme Mamboundou un « Illusionniste Politique » mais qui Lui fait preuve d’un « pragmatisme réel et patriote »
Il faut dire que la prise de position de Pierre Manboudou en faveur d’Omar n’est que la preuve évidente de sa capitulation face au grand roi nègre du Gabon.Cela ne devrait pas surprendre un bon gabonais suivant de trés prés les activités politiques du pays. Déja ses trés fréquentes visites au palais de marbre à son soit disant adversaire politique, nous démontraient de manière significative que le grand devenait de plus en plus en petit et que le petit devenait de plus en plus grand. Bongo a pillé et continue de piller le pays au détriment du peuple souverain et au plus grand bonheur de sa famille.PM le sait trés bien et de sa part dire que les positions de la France vis à vis d’Omar ne sont que des tentatives désesperées visant à perturber l’intégrité et la stabilité du petit Gabon, est franchement pitoyable!
Bemba,
C’est Abessolo qui a fait comme Pierre, car Mamboundou mangeait deja dans les mains de Bongo.
C’est le cas de Leboumba, Miboto, Mayila et ….Agondjo de son vivant…Ne nous voilons pas la face, le mot d’ordre etait: Tous contre un ou bien TSF
Pierre Manboundou a fait comme Abessolo, il est aller manger dans les mains de Bongo.
moi je pense qu’il est temps pour nous de comprendre qu’on peut pas continuer à se battre pour des personnes qui dans le fond sont des parfaits amis.ce n’est que du cinema que le presi de l’UPG nous offre.d’abord y’a quelques temps encore il jurait ne jamais mettre les pieds au palais de la republique gabonaise,maintenant on le voit noyer dans les millards de FCFA qu’il n’a cessé de quéter aupres de son meilleur ami,j’ai cité omar bongo.vraiment c’est comique.
il n’y a jamais eu d’opposition a gabon .Mr Pierre Mamboundou n’a jamais été opposant.On est opposant et c’est lorsque l’on passe au pouvoir quon ne l’est plus.Qui au gabon peut dire qu’il est opposant? Je suis contre la maniere dont se font les choses au gabon bref je préfere ne pas aller plus loin on ne sait pas qui es qui meme sur ce site.
Ne retenir de Pierre Mamboundou que cette interview incongrue au sortir du palais du bord de mer, c’est faire preuve de mémoire sélective. C’est un épiphénomène, vous devez lire entre les lignes l’intégralité de cette interview.
Les incessants commentaires à ce sujet, sur notamment le site du BDP, ont pour seul objectif de brouiller l’image de Pierre Mamboundou qui devient leur cible préférée. Pierre Mamboundou, l’homme à abattre par le BDP, pseudo opposition virtuelle au régime de Bongo.
Les déclarations de Pierre Mamboundou n’ont rien de consensuelles, il n’a pas voulu faire de surenchère politique.
S’ il est aujourd’hui sujet de polémique, vous êtes libre de l’enfler.
Je pense que ce qu’il y a de plus important aujourd’hui, ce sont les élections locales avec des fraudes qui pointent à l’horizon. Ce sujet ne vous préoccupe guère.
mamboundou qui défend bongo, c’est à dire qu’il cautionne le pillage du Gabon par bongo et sa clique….
enfin voilà koi….
Le PM a toujours ete ds l’opposition conviviale, au meme titre que les agonjo etc….
la seule opposition au gabon c’etait a l’epoque du RNB qui a vite compris que c’etait fang contre tous les bilop’s reunis….
en 40 ans de pouvoir bilop,sans partage, le gabon n’a jamais decole…quelle honte….
les masques tombent.Qui vivra verra
eh oui PM est rentré dans une opposition conviviale…
le doute subsiste.
Je partage cette analyse. Mamboundou n’est plus ce qu’il etait. Quel dommage que nos gars soient si inutiles en politique…