Les enseignants du premier et du second degré ont manifesté, mercredi, leur mécontentement et solliciter de meilleurs conditions de vie et de travail en barricadant les voies d’accès au ministère de l’Education nationale et à d’autres institutions situées dans la même zone du centre ville de la capitale gabonaise, a constaté GABONEWS.
Selon les enseignants en colère, le mouvement d’humeur entre dans le cadre de la revendication de l’amélioration des conditions de vie et de travail, car, à ce qui parait, ces derniers travaillent au quotidien dans des conditions précaires et certains ne sont pas intégrés à la fonction publique depuis plus de 6 ans.
Aussi, les enseignants se plaignent des nombreux retardes observés dans la distribution des bons de caisse. C’est d’ailleurs ce dernier argument qui a fait que la goutte d’eau déborde du vase.
Près de 3000 stagiaires et seulement 250 postes budgétaires ont été attribués et ce chiffre ne représente rien par rapport aux attentes des enseignants.
Le ministre de la communication, le générale Jean Boniface Assélé, abord de son véhicule qui passait par là, pour se rendre certainement dans ses bureaux, a fait les frais des ce mouvement d’humeur. Il a été bloqué pendant près de 45 minutes.
D’après ces enseignants et stagiaires en grève, maintes rencontres ont été entamées avec les autorités, mais elles n’ont jamais abouti.
Ce mouvement d’humeur, au regard de ce qui précède, est une façon pour ces enseignants de tirer la sonnette d’alarme afin que le gouvernement remédie à la situation le plutôt possible.
