De nombreux citoyens gabonais en quête de la Carte Nationale d’Identité à la mairie du troisième arrondissement de la commune de Libreville, qui abrite l’un des quinze centres destinés à la confection du document « indispensable », justifiant l’appartenance d’un individu à une nation, ont dénoncé mercredi, le « favoritisme », orchestré par les agents commis à l’application de cette opération.
Ces derniers reprochent, entre autres, les retards dans les heures d’arriver au poste de travail en passant l’absence de dialogue, l’abus d’autorité « manifeste »…, en estimant que les personnes affectées à cette opération n’en font qu’à leur tête.
« Nous avons passé toute la matinée à attendre sans être servi », a déclaré l’un des plaignants ajoutant que ces agents ne leur ont laissé aucune possibilité d’espérer qu’ils seront reçus même le lendemain.
« Lorsque les agents de la CNI ne me reçoivent pas, je considère que cette journée est gâchée pour moi », s’est plaint un autre citoyen gagné par le découragement.
On rappelle que l’opération d’établissement de la Carte Nationale d’Identité concerne les citoyens gabonais âgés de 16 ans ou plus.