spot_imgspot_img

Les populations souhaitent le retour des fontaines publiques à Libreville

La communauté internationale célébrait, il y a quelques jours la journée mondiale de l’eau, sous le thème, « eau et assainissement », alors que se tient dans la capitale tunisienne, la première semaine africaine de l’eau, les populations de Libreville, particulièrement celles des quartiers sous intégrés, se plaignent de la rareté des fontaines publiques et sont contraintes de recourir à l’eau des puits, a constaté GABONEWS.

Si Bada Koffi, qui vit depuis plusieurs années dans le quartier Venez-Voir, souligne la nécessité vitale des deux fontaines publiques présentes dans le quartier, Marie-jeanne Mavickana qui habite le quartier Belle-Vue II, dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville, déplore : « A présent, beaucoup d’entre nous se sont procurés des compteurs d’eau tandis que d’autres, en contrepartie d’un montant forfaitaire mensuel, se procurent de l’eau chez les voisins. Alors qu’avant, tout le monde se ravitaillait dans les différentes fontaines publiques, qui étaient au nombre de quatre, dans tout le quartier. Aujourd’hui une seule est restée fonctionnelle, avec la population qui ne cesse de croître ».

Même son de cloche au quartier Kinguélé: « dans les années antérieures, nous avions à notre disposition six pompes publiques contre trois aujourd’hui », constate Albert Poaty, un habitant du quartier.

Toutefois, unanimement, les Librevillois souhaitent vivement que les pouvoirs publics rétablissent ces fontaines qui, disent-ils, soulagent énormément les familles démunies.

Des solutions, les habitants en ont cherché, afin de pallier la situation, notamment en creusant des puits dans la cour de leurs habitations, malgré les risques encourus au quotidien.

Audrey Mbouity affirme « généralement nous utilisons de l’eau de pompe surtout pour faire la cuisine et pour boire. Pour le reste des besoins nous prenons de l’eau du puit. Ceci nous permet d’avoir des factures d’eau moins élevées ».

On rappelle que dans les années 70-80, le gouvernement gabonais, dans la mise en application de ses politiques sociales en faveur des couches sociales les plus démunies, avait procédé à l’installation systématique des fontaines publiques dans la plupart des quartiers sous intégrés de Libreville et des capitales provinciales.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES