L’ensemble des agents du ministère du Travail est entré en grève depuis le 17 mars dernier pour réclamer des avantages sociaux et la satisfaction des revendications des précédents mouvements de grèves, pourtant acceptées par le gouvernement mais jamais satisfaites.
L’ensemble du personnel du ministère du travail ne veut plus se contenter des promesses, il est en grève généralisé depuis le 17 mars pour obtenir la satisfaction de tous les points de revendications inscrits sur le cahier des charges depuis au moins les grèves de 2006.
Suspendu suite aux promesses du ministère de tutelle, le mouvement de grève générale sur l’ensemble du territoire initié en 2006 a été relancé par le Syndicat National des Agents de l’Administration du Travail (SYNAT) le 17 mars dernier pour réclamer la satisfaction des revendications restées lettres mortes malgré les promesses du ministère de tutelle.
Les grévistes revendiquent notamment une meilleure répartition des primes aux inspecteurs du travail et à l’ensemble des agents, la création, l’organisation et le fonctionnement effectif d’une mutuelle pour les agents du ministère du Travail ainsi que la satisfaction des points inscris dans le cahier des charges du syndicat et transmis à la tutelle depuis le déclenchement du premier mouvement de grève en 2006.
Le président du SYNAT, Thierry Mamas Mavoungou, a expliqué que «le syndicat national des agents de l’administration du Travail, après avoir obtenu le mandat de l’ensemble des membres suite au congrès tenu le 29 décembre 2007, a décidé de la reprise de la grève illimitée sur tout l’étendue du territoire national en faisant en sorte que l’ensemble des services du ministère du travail notamment les Inspections spéciales des Ports et Rades, du Transgabonais, la Direction provinciale du travail de l’Estuaire, de l’Inspection départementale du Travail de Libreville ainsi que les autres services de l’intérieur du pays soient paralysés afin d’amener la tutelle à satisfaire totalement nos revendications».
Monsieur Mamas Mavoungou a expliqué que cette grève générale illimitée serait une réponse au mutisme affiché par la tutelle depuis fin 2006 pour trouver une issue aux dysfonctionnements internes de l’administration gabonaise du Travail.
Le SYNAT déplore par ailleurs la présence de postes vacants depuis de nombreuses années, la gestion opaque des crédits dont certains responsables usent à titre personnel et enfin l’absentéisme chronique et impuni de certains agents, autant de facteurs qui nuisent aux conditions et à la qualité du travail dans ce département ministériel.