Lors de la cérémonie solennelle de rentrée de la Cour constitutionnelle pour l’année 2008, le président de la Haute juridiction, Marie-Madeleine Mborantsuo a axé son important discours, prononcé vendredi, à Libreville, en présence des plus hauts dirigeants du pays conduits par le chef de l’Etat, en personne, Omar Bongo Ondimba, ainsi que du corps diplomatique, sur la question électorale, en pointant, d’une part, les insuffisances récurrentes vécues lors des élections organisées sur le territoire national, en particulier pendant les législatives de 2007 marquées par un volumineux contentieux dont l’institution a longtemps été saisie, avant d’infliger parfois de lourdes peines d’inéligibilité aux coupables d’actes de violence, et en tirant, d’autre part, une ultime fois, la sonnette d’alarme sur l’intérêt pour la commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) de garantir « la fiabilité de la liste électorale » en vue des élections locales prévues le 28 avril prochain.