La principale alliance rebelle tchadienne a appelé, mercredi 2 avril, la France à « s’abstenir de tout soutien » au président Idriss Déby et les avions militaires français à « cesser tout survol » de ses positions, au lendemain de nouveaux combats contre l’armée dans l’est du Tchad.
« L’Alliance nationale [AN] réitère une fois de plus une mise en garde à la France et aux autres [alliés de N’Djamena] à s’abstenir de tout soutien au dictateur », a déclaré la coalition rebelle du général Mahamat Nouri dans un communiqué reçu par l’AFP à Libreville (Gabon). « L’aviation française doit cesser tout survol et autres parades dissuasives dans les territoires libérés. Ceci est un avertissement », ajoute l’AN.
VIOLATION » DE L’ACCORD DE PAIX
Selon des sources rebelle et militaire tchadiennes, la situation était calme mercredi matin dans la région d’Adré, localité frontalière du Soudan, où des affrontements avaient eu lieu mardi 1er avril. Le gouvernement tchadien avait accusé les rebelles d’avoir attaqué Adré « sur ordre » du Soudan « en violation » de l’accord de paix signé le 13 mars à Dakar par N’Djamena et Khartoum.
Les 2 et 3 février, après avoir traversé le pays en provenance de leurs bases arrière soudanaises en moins d’une semaine, les rebelles tchadiens avaient attaqué N’Djamena, acculant le président Déby dans son palais. Ce dernier les avait repoussés in extremis, notamment avec un soutien militaire de la France.
Personnellement je n’accorde aucun crédit aux rebelles tchadiens, aucune confiance, aucun soutien. Nous africains, nous ne voulons plus des chiens de guerres qui ne pensent qu’à prendre la place des dictateurs en place pour remplir leurs poches à leur tour. Nous devons nous inspirer de la célèbre diatribe d’Aimé Césaire dans la « Tragédie du roi Christophe » : « Il est temps de mettre à la raison ces nègres qui croient que la révolution, ça consiste à prendre la place des blancs et continuer, en lieu et place, je veux dire sur le dos des nègres à faire le blanc ». Les rebelles tchadiens ne feront pas mieux que Déby, ils sont simplement des assoiffés de pouvoir, d’argents, de luxe, de femmes, et d’hôtels particuliers à Paris. Depuis bientôt 50 ans « d’indépendance » et à l’exception du Sénégal, nous avons eu que des petits soldats bien souvent illettrés qui ont usurpé le pouvoir et ont pillé méthodiquement l’Afrique à leur profit. Les rebelles tchadiens, une fois qu’ils seront au pouvoir, ils feront comme les autres : Déby, Biya, Bongo, Bozizé, Bokassa, Mobutu, Compaoré et consort, ils feront allégeance à Paris, et livreront les ressources du Tchad à la prédation française dans le but de conserver le pouvoir à vie. Nous devons savoir nous africains que le pouvoir émane du peuple, et qu’il y a qu’une révolution populaire qui mettra fin au pillage de nos ressources par les rois nègres inculte. Si les rois nègres de l’époque des traites négrières étaient aussi infâme que nos « présidents » africains d’aujourd’hui, alors je demande alors PARDON à nos frères noirs américains, caraïbéens, sud américains et ceux du monde arabe.