Les populations de la ville de Moabi, dans la province de la Nyanga dans le sud du Gabon, sont montées au créneau le 1er avril dernier pour s’insurger contre l’insalubrité grandissante de la ville qui ne serait plus convenablement entretenue par les agents municipaux depuis l’arrivée à terme des mandats des élus locaux.
L’insalubrité grandissante dans la ville de Moabi, dans la province de la Nyanga au sud du Gabon, a provoqué la colère des habitants qui sont montés au créneau le 1er avril dernier pour protester contre l’abandon de l’entretien de la ville normalement assurées par les agents municipaux.
Depuis l’arrivé à terme des mandats des élus locaux le 12 janvier dernier, l’entretien de la ville de Moabi ne serait plus convenablement assuré, laissant la ville dans un état d’insalubrité grandissant.
Face à l’apparition de zones insalubres représentants des foyers de développements de maladies et favorisant la prolifération des moustiques et autres insectes. Les populations locales ont invité les responsables de la délégation spéciale qui assurent l’intérim des élus locaux de leur commune à initier des campagnes d’assainissement pour la sécurité sanitaire des populations.
Monsieur Nyanga Mbadinga, un habitant de la commune, explique que cet abandon serait imputable à l’arrivée à terme des mandats des élus locaux ainsi qu’à la mise en place tardive de la délégation spéciale de Moabi, par ailleurs accaparée par les audiences foraines pour les élections locales d’avril 2008.
« Depuis que les mandats des maires sont arrivés à terme, nous vivons dans l’insalubrité totale car toute la ville est noyée dans les hautes herbes. Nous souhaitons que les responsables de la délégations spéciale se penchent sur la question parce qu’il en va de la sécurité de chacun d’entre nous » a expliqué monsieur Nyanga Mbadinga.
Un autre habitant de Moabi a également rappelé la responsabilité des populations en expliquant que « tout ne peut pas être fait par l’Etat, en ce sens que le gouvernement ne peut pas venir nettoyer les concessions des uns et des autres. Avant l’Etat, qui est représenté par la mairie, ne fasse quelque chose, il faudrait que nous même fassions le premier pas ».