Un échange a eu lieu hier à Yaoundé entre les Ambassadeurs de la sous-région et les responsables du Centre des Nations Unies.
Evaluer et arrêter un plan d’action pour la période qui court jusqu’en 2009 en matière de promotion et de respect des droits de l’homme et des libertés en Afrique centrale. Tel est l’objectif de la rencontre entre les responsables du Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHL) et les ambassadeurs de six pays de la sous-région, tenue hier à Yaoundé. Les deux parties travaillent, en effet, depuis l’an dernier dans le cadre du développement d’une stratégie de promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Afrique centrale dont l’exécution est en cours. Il était donc question, hier, de dégager les possibles voies de collaboration en vue de la mise en œuvre des priorités identifiées à cette occasion au niveau sous-régional et national pour l’année 2008.
Le plan d’action en question, présenté par Marie-Hélène Petrus-Barry, la représentante régionale, comporte, en effet, quatre grands axes : le renforcement des organismes nationaux en matière des droits de l’homme et des libertés ; le soutien à l’éducation avec l’introduction des droits de l’homme dans les programmes scolaires ; la protection des minorités et des personnes en difficulté ; et la question des populations vulnérables. Les ambassadeurs des pays de la sous-région ou leurs représentants, présents hier à Yaoundé, s’accordent donc à reconnaître la nécessité d’intensifier les programmes de renforcement des capacités des catégories sociales à l’instar des parlementaires et des magistrats en matière de démocratie et de droits de l’homme.
Au cours des travaux hier, il a également été question du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui va se célébrer le 10 décembre 2008. « Il est basé sur la justice pour tous. Il sera l’occasion de rappeler que tout le monde est égal en droits et que tout le monde a accès à la justice », a déclaré Marie-Hélène Petrus-Barry, pour qui il est alors important de s’assurer que « cette justice est effectivement mise en œuvre ». Les travaux se sont achevés par un déjeuner d’échanges avec les journalistes qui sont, pour le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, les acteurs incontournables de la liberté d’expression. « L’accès à l’information et la liberté d’expression sont des principes fondamentaux dans les droits de l’homme », a conclu la représentante régionale.