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Une crise de management à l’origine de la grève à Shell Gabon ?

Une crise de management à la tête de la compagnie Shell Gabon serait à l’origine des pertes occasionnées par une grève d’une partie du personnel et qui aurait pu être évitée car depuis l’arrivée de Hans Bakker à Shell Gabon, en janvier 2006, des frictions entre la direction générale et le personnel sont fréquentes, rapportent les syndicalistes.
Le Hollandais Hans Bakker avait officiellement pris ses fonctions à la tête de Shell Gabon au début du mois de janvier 2006. Il remplaçait le Français Frank Denelle en poste depuis septembre 2002 et qui avait passé trois ans au Gabon.

Frank Denelle fut à ne point douter, avec John Barry ( qui a quitté le Gabon en août 1999 après avoir passé 18 mois comme PDG de Shell Gabon), les managers qui ont le mieux communiqué avec la base à Shell Gabon avec un scrupuleux respect des normes et des personnes.

Plusieurs sociétés installées au Gabon n’ont pas la fibre sociale et ne respectent pas les dispositions réglementaires en matière du code du travail.

Il serait juste de citer un autre manager de Shell Gabon, Jean-Pierre Tallon, qui succéda à John Barry, le 22 août 1999. Homme averti, M. Tallon n’était pas à son premier séjour à Shell Gabon. Ces hommes ont pu faire la récente histoire de cette entreprise grâce à leur éthique, leur pouvoir de conviction, etc.

Le « risque social », généralement défini comme l’ensemble des facteurs internes ou externes à une entreprise, existe et en particulier dans le domaine pétrolier.

Ainsi, une entreprise peut être confrontée à une diversité de risques sans précédent : mouvements sociaux divers, grèves, perte de confiance entre les différents acteurs de l’entreprise, climat social dégradé, communication Interne inadaptée, mauvaise gestion de situation de crise. Ce fut malheureusement, en partie, le cas à Shell Gabon.

On peut toujours espérer que cet « accident » n’arrivera plus avec un peu de chance ! … mais dirige-t-on une entreprise en comptant sur la chance ?.

Le « management du risque social » doit être considéré comme un investissement, certes important, mais rigoureusement indispensable. Les conséquences pour l’entreprise de la non prise en charge du « risque social » seront, dans tous les cas, très onéreuses et parfois mortelles pour celle-ci.

Après les turbulences qu’ont connues Shell Gabon et son PDG Hans Bakker, reconnu pourtant pour sa riche expérience qui couvre aussi bien l’ingénierie du pétrole que le planning économique en Exploration Production, il faille certainement rétablir :

la hiérarchie de l’entreprise et assurer son bon fonctionnement

la confiance entre les acteurs à Shell Gabon.

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