Un important lot d’anti-rétroviraux a été remis le 3 avril dernier par le ministre gabonais de la Lutte contre le sida, maître Denise Mekam’ne, au ministére de la Santé, représenté par son ministre délégué, Jean Marie Koumba Souvi, pour renforcer la capacité opérationnelle de l’Office pharmaceutique national(OPN). Cette dotation s’inscrit dans le cadre d’une aide de 500 millions de francs CFA allouée par le gouvernement en 2007.
L’Office pharmaceutique national (OPN) a reçu le 3 avril dernier du ministre gabonais de la Lutte contre le sida, maître Denise Mekam’ne, un important lot de médicaments anti-rétroviraux pour le traitement des malades du Sida, réceptionné par le ministre délégué à la Santé, Jean Marie Koumba Souvi.
Cette dotation provient de l’enveloppe de 500 millions de FCFA allouée par le gouvernement au ministère de la Lutte contre le sida en 2007, pour l’achat d’anti-rétroviraux destinés au traitement des malades du sida. Une aide exceptionnelle du chef de l’Etat au profit du Fonds national de solidarité thérapeutique créé en décembre 2000.
Maître Mekam’ne a solennellement remercié l’ensemble des partenaires nationaux et internationaux pour l’aboutissement de ce projet, eux «qui nous accompagnent dans nos activités de lutte contre le sida et qui, à chaque fois qu’on les a appelé, ont fait preuve de disponibilité et nous soutiennent tous les jours».
Le ministre délégué à la Santé publique, Jean Marie Koumba Souvi, a expliqué que «depuis 2004, un changement est intervenu dans le financement des produits pharmaceutiques pour la prise en charge thérapeutique et neurologique des personnes vivant avec le Vih/Sida. Le gouvernement dans son ensemble a pris ce problème à bras le corps et des solutions efficaces sont en train de se mettre en place».
Le chef du gouvernement gabonais, Jean Eyeghe Ndong, a exhorté les responsables du ministère de la Santé à une gestion responsable et rigoureuse de ces médicaments pour la prise en charge des malades du Sida dans la capitale gabonaise comme en province.
«La dotation qui vous est remise ce matin obéit à un plan de répartition élaboré par les experts du ministère de la santé et du ministère de la Lutte contre le sida. Je me félicite de la collaboration qui existe entre ces deux départements ministériels chargés de la problématique du Vih/Sida. Je voudrais insister pour dire que ces anti-rétroviraux doivent être rationnellement dirigés vers les malades sur tout l’étendu du territoire national».
A cet effet, le premier ministre a souhaité que les lourdeurs administratives pour la redistribution de ces médicaments puissent être allégées afin d’économiser un temps et des ressources qui pourraient mieux servir la causes des personnes atteintes du Vih/Sida.