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Gabon: Ouverture à Libreville de l’atelier sous régional de lutte contre le financement du terrorisme et du blanchiment des capitaux

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Martin Mabala, a présidé lundi à l’Hôtel des Affaires étrangères de Libreville, en présence de la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, Laure Olga Gondjout, la cérémonie d’ouverture de l’atelier sous régional en matière de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux co-organisé par le ministère de la Justice et l’Organisation des Nations Unies contre la Drogue (ONUDC); cérémonie qui a enregistré, outre la participation de nombreuses personnalités, la présence de la représentante de l’ONUDC, Marie Hélène Gozzi.
Les différents experts venus des pays amis et des institutions internationales au rang desquels Interpol, la CEEAC, le PNUD…, plancheront durant trois jours ( 7-8-9 avril )sur les stratégies à mettre en place en vue de lutter efficacement contre le terrorisme et le blanchiment des capitaux.

Dès lors, cet atelier permettra, entre autres, d’analyser les normes internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le trafic de drogue au sein des Etats représentés à ces assises, de prévenir les dangers du terrorisme qui touchent tous les pays quel que soit leur stade de développement.

En effet, pour Marie Hélène Gozzi, « nos travaux ne se limitent pas dans la théorie, car nous travaillons en étroite collaboration avec les différents pays, des enquêtes sont effectuées en vue du démantèlement des comptes bancaires « grossièrement » approvisionnés et non justifiés » a-t-elle déclaré.

Et pour le ministre Martin Mabala, « le combat dans lequel nos Etats sont engagés est loin d’être gagné. Aussi, le gouvernement gabonais fonde de réels espoirs sur cet atelier qu’il souhaite voir couronner des plus vifs succès » a-t-il dit.

La Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) a fait le choix d’une approche collective, en conjuguant ses efforts dans cette lutte. D’où la mise en place par les différents chefs d’Etats du groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), les agences nationales d’investigations financières (ANIF) qui en sont les démembrements nationaux.

Soulignons que ces problèmes de sécurité ont une dimension mondiale et peuvent compromettre la prospérité économique et nuire au système financier international.

Rappelons que les travaux de cet atelier se tiendront, trois jours durant, au ministère des affaires étrangères.

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