La situation entre l’océan Atlantique et le delta du fleuve Ogooué de Port Gentil, encore appelé Lac Mandji est bâtie sur un relief plat, favorable à la construction comme à la pénétration des eaux qui, à chaque pluie augmentent de fort belle manière de niveau, causant ainsi des marécages dans la presque totalité des quartiers de la ville, notamment dans les quartiers sous intégrés où les habitants se sentent obligés de tremper les pieds dans l’eau pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, a constaté GABONEWS.

Outre les pluies diluviennes, la presque totalité de Mandji qui s’étend sur une quinzaine de kilomètres de long de la mer permet l’accessibilité des eaux dont le niveau évolue en fonction de la marée.

Malgré les efforts de la municipalité et des ONGs environnementales, la question d’évacuation des eaux dans la cité pétrolière reste un problème crucial. Et c’est ce qui justifie la construction de plusieurs ponts et de nombreux canaux d’évacuations à Port Gentil pour le drainage des eaux.

Et pour se rendre compte de cette situation, il ne faut pas plus de deux jours de pluie pour voir les eaux entrer dans les habitations avec les dangers qui s’en suivent.

Les autochtones expliquent même que les noms attribués à plusieurs quartiers de Port Gentil sont révélateurs à plus d’un titre. Ainsi, le quartier Rombâ Nchozoje signifie en langue Myene « enlève tes chaussures pour ne pas les abîmer dans l’eau » ou encore le quartier Gouvi (actuel quartier sud), qui a mis du temps avant d’être viabilisé font clairement allusion aux nombreuses inondations que subit la capitale économique.

Comme, dans les quartiers sous intégrés, les routes n’échappent pas à cette calamité naturelle.

En revanche, la seule saison où les populations vivent le mieux, c’est en principe en saison sèche.