La ministre gabonaise de la Santé, Angélique Ngoma, a procédé le 10 avril dernier au lancement des travaux de construction du nouveau centre médical de Bitam, dans la Woleu Ntem, destiné à offrir une plateforme sanitaire de qualité pour répondre aux besoins croissants de cette région en expansion.
Le lancement des travaux de construction du nouveau centre de santé de Bitam a été donné officiellement le 10 avril dernier par la ministre de la Santé, Angélique Ngoma, accompagnée de son homologue de la Jeunesse et des Sports, René Ndemezo Obiang, élu de la commune de Bitam, et du gouverneur de la province du Woleu Ntem, Jean Gustave Meviane.
Le président de la délégation spéciale de la commune de Bitam, monsieur Mavoungou Mavoungou, a expliqué que cette structure devait remplacer l’actuel centre médical devenu «si vieux, inadapté et sous équipé qu’il ne couvre plus le bassin de desserte du département du Ntem qui, sur les plans géographique et démographique, vient au second rang après la commune d’Oyem».
Le nouveau centre de santé qui sera érigé au quartier Bifolossi sera construit sur une supeficie de 5,5 hectares par la société Ramez. Il présentera un bâtiment principal abritant plusieurs services et d’autres bâtiments annexes comprenant entre autres une maternité, la médecine chirurgicale, la pédiatrie l’administration, le Génie sanitaire et le paludisme, une cuisine traditionnelle, des logements, un incinérateur, des logements ou encore une morgue.
Cette structure est destinée à devenir la structure sanitaire de premier recours pour les populations du district sanitaire et celle de référence pour les dispensaires et centres de santé du département du Ntem et ses environs.
Le lancement des travaux de construction de ce nouveau centre médical moderne à Bitam s’inscrit dans le cadre d’une ligne de crédit inscrite en 2007 dans le budget d’investissement du gouvernement pour la construction d’un nouveau centre médical dans une localité où l’urgence s’impose car située dans la zone des trois frontières (Guinée Equatoriale, Cameroun et Gabon) qui a connu un essor considérable qui exige des structures sanitaires dotées d’un plateau technique de qualité.