Le secrétariat permanent des « Premières Assises Africaines de la Paix » a annoncé le 10 avril dernier à Lomé qu’il allait prochainement décerner au président Bongo Ondimba le « Laurier d’Or de la Paix » pour récompenser ses efforts de paix dans le règlement des conflits à travers le continent africain.

Dans un communiqué du 10 avril dernier, le porte parole du secrétariat exécutif des trophées de paix des «Premières Assises Africaines de la Paix», Prosper Ahiafor, a annoncé l’attribution au président gabonais, Bongo Ondimba, du prix «Laurier d’Or de la Paix», pour couronner son œuvre de médiation en faveur de la paix sur le continent africain.

Le «Jury International des Trophées de la Paix» s’est réuni le 31 mars dernier afin d’étudier le parcours du président gabonais dans son rôle de médiateur pour la paix en Afrique.

Au Tchad, la diplomatie gabonaise s’est investie très activement depuis 1982, à chaque situation de crise, y compris la plus récente dont le groupe de suivi de l’accord de paix s’est réuni à Libreville le 10 avril dernier.

En République Centrafricaine, lors de la première mutinerie de 1996, le président Bongo Ondimba s’était illustré en refusant aux mutins le droit de prendre la place d’un président élu et obtenu la neutralité de l’armée française. Il a dès lors été impliqué dans toutes les actions de normalisation de la situation politique et sécuritaire du pays, dont certaines ont été initiées par lui. Le président Bongo Ondimba préside le Comité International de médiation pour la Centrafrique.

En 1997, il a pris la présidence du Comité International de médiation sur le Congo, alors réuni en conclave à Libreville.

Le président de Sao Tomé et Principe, Fradique de Menezes, avait également échappé de justesse grâce à lui à un putsch le 16 juillet 2003, en mettant à profit ses réseaux pour ramener les putschistes à la raison.

Au Congo, le président gabonais a été parrain des accords de paix du 16 novembre et du 29 décembre 1999 après une guerre entre deux milices rivales et l’armée alors fidèle au président Lissouba.

En République Démocratique du Congo, la médiation d’Omar Bongo Ondimba a été très active dans le «Dialogue inter congolais», le Gabon étant par ailleurs membre du Groupe International d’Accompagnement de la Transition (GIAT).

L’évolution de la situation ivoirienne a été aidée de manière significative par la médiation du chef de l’Etat gabonais dans le dialogue entre Laurent Gbagbo et Dominique de Villepin, alors ministre français des Affaires étrangères, dont les échanges étaient alors gelés.

Ce Prix a été créé en avril 2001 à Lomé, au Togo, et annoncé lors de la Conférence OUA-Société Civile en juin 2001 à Addis-Abeba, en Ethiopie. La date de la cérémonie de remise officielle de cette distinction sera fixée prochainement après concertation avec le lauréat.

Les «Premières Assises Africaines de la Paix» constituent l’une des recommandations du Forum des Jeunes de l’OUA tenu du 18 au 22 mars 1996 à Addis-Abeba en Ethiopie, sous la bannière de la Conférence panafricaine sur la Jeunesse et le Développement.