Le tout premier bâtiment de l’école Sainte-Anne de Libreville, ouverte en 1945 par les missionnaires catholiques français, sera désormais baptisé du nom de l’adjudant, officier des sports, des Forces françaises au Gabon, David Soula, qui, avec son compatriote Marc Nemec, avait traversé à la nage, le 19 janvier dernier, l’Estuaire du Gabon allant de la Pointe Denis à la plage de l’hôtel Ré-Ndama, dans le souci de collecter, à travers cette action des dons, à remettre aux établissements et centres d’accueil des orphelins de Libreville, a constaté GABONEWS.
L’annonce a été faite vendredi dernier par la ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, Laure Olga Gondjout, lors de la remise à « l’Ecole Sainte-Anne », d’un important don de manuels scolaires et d’outils didactiques, fruit de l’exploit sportif, à but caritatif, réalisé par ce militaire français et son frère d’armes, Marc Nemec, dans élan d’humanisme.
Il faut dire que « l’école Sainte-Anne », tout particulièrement ce bâtiment vieux de 63 ans, désormais baptisé David Soula, n’est pas des moindres dans le système éducatif gabonais. Ouverte en 1945, donc bien longtemps avant l’indépendance du Gabon par les missionnaires catholiques français, elle est l’une des premières écoles du pays. De ce fait, comme l’a rappelé le chef de la diplomatie gabonaise, « elle est le fruit, le symbole de l’histoire commune de la France et du Gabon ».
Ainsi, cette décision, tant significative, est la manifestation de toute la gratitude et la reconnaissance du peuple gabonais non seulement envers David Soula pour son « acte gratuit qui a payé gros », mais également à l’égard de la République française toute entière qui a toujours su apporter son soutien face aux différents enjeux sociaux, notamment dans le domaine de l’éducation et la formation au gabon.
Et pourquoi ne pas aussi élever un stelle en l’honneur de Daniel Mengara Minko, qui, à travers son site Internet BDP, a su donner du courage et de la détermintation à une jeunesse gabonaise tétanisée par la peur et les assassinats d’opposants au régime de yaya Bongo Omar.
Je demande instament à Laure Olga Ngondjout, ex-ministre des nouvelles technologies de l’information, de donner le nom « Daniel Mengara », à sa maison de presse Gabonews, car sans Mengara, Gabonews n’aurait pas la grandeur d’esprit, qui fait de lui, l’un des médias les plus populaires du Gabon aujourd’hui.
Nous attendons désormais l’inauguration.