Le président gabonais Omar Bongo s’est dit « très heureux » que la « petite hache de guerre » entre son pays et la France soit enterrée après plusieurs semaines de tension, lors d’un entretien à la chaîne française Canal+ diffusé dimanche.
L’entretien avait été réalisé à l’occasion de la visite jeudi à Libreville du secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant et du secrétaire d’Etat français à la Coopération Alain Joyandet.
« Je suis très heureux que le président Nicolas Sarkozy ait dépêché son secrétaire général et son ministre de la Coopération pour venir au Gabon et puis qu’on s’explique, qu’on enterre cette petite hache de guerre que j’estime déjà dépassée », a déclaré le président gabonais.
La visite de MM. Guéant et Joyandet était destinée à aplanir les différends nés entre la France et le Gabon ces dernières semaines.
Les relations s’étaient notamment tendues après la reconduite aux frontières françaises en février de deux étudiants gabonais et d’un reportage télévisé sur le luxueux patrimoine immobilier en France du président gabonais.
Le Gabon avait également jugé « inacceptable » le discours, en janvier, de l’ancien secrétaire d’Etat français à la Coopération Jean-Marie Bockel promettant la fin de la « Françafrique ».
Libreville s’était ensuite réjoui ouvertement du départ de M. Bockel, nommé secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants à l’occasion d’un remaniement ministériel le 18 mars. Des sources française et gabonaise avaient indiqué à l’AFP que Libreville avait oeuvré à ce départ de M. Bockel de la Coopération.
« Il y a des secrets d’Etat, il y a des choses entre les chefs d’Etat qui ne doivent être dites qu’entre chefs d’Etat », a encore déclaré M. Bongo.
« On a voulu signer, il paraît, l’acte de décès de la Françafrique, mais c’est un risque qu’il a provoqué, celui-là », a ajouté le chef d’Etat gabonais à propos de M. Bockel.
Bongo est épouvanté à l’idée que la France le lâche. Bongo sait parfaitement qu’il sera éjecté de « son » palais moins de six mois après son lâchage, alors il flatte Sarkozy à outrance et parle de la petite hache de guerre. L’expression « petite hache de guerre » signifie qu’il n’était pas réellement fâcher, ceci afin de ne pas mettre Sarkozy à dos.
Si la France lâche Bongo, c’est qu’un coup d’état est déjà préméditer. Les candidats à la succession de Bongo ne manquent pas, et les « généraux » de pacotilles gabonais feront le cas échéant des courbettes à l’Elysée pour être l’heureux élu de Paris. Quelle honte.
L’Afrique noire n’a pas évoluer d’un iota depuis 1885, date de son partage par les européens, et la France continue de faire la pluie et le beau temps dans la partie francophone du continent noir. le drame de l’Afrique c’est l’absence de culture nationale, l’absence d’une culture africaine, c’est le tribalisme, c’est la haine entre les ethnies. Ainsi les africains restent les hommes les plus vulnérable, et le plus manipulable de la terre, donc les damnés de la terre.
Depuis 1960, combien de pays africains hors mis la Guinée du temps de Sékou Touré, ont eu le courage de rompre les relations diplomatiques avec la France ? Pourtant ce n’est pas les mortifications venant de France qui ont manquées. Les africains sans papiers en France sont ceux que l’on expulsent avec le plus de bassesses de France. les dirigeants africains avalent à longueur de journée non pas des couleuvres, mais des Anacondas sans dire un mot.