A l’occasion de l’assemblée générale extraordinaire du 11 avril dernier, le syndicat Hippocrate a adressé un rappel à l’ordre à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) pour la mise en application effective des prescriptions du chef de l’Etat issues des séances de travail du 14 et 15 janvier derniers relatives à l’harmonisation de l’âge du départ à la retraite avec le secteur public.
Réuni en assemblée générale extraordinaire le 11 avril dernier à Libreville, le syndicat Hippocrate a dénoncé le non respect par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des prescriptions dictées par le chef de l’Etat Bongo Ondimba en janvier dernier, suite à la menace de grève des médecins de la CNSS.
Le syndicat Hippocrate dénonce le fait que les décisions prises par le président gabonais les 14 et 15 janvier dernier pour sortir la CNSS de la crise n’ont toujours pas été appliquées sur le terrain. Ces décisions concernaient notamment la réintégration des médecins suspendus ou mis en pré retraite ainsi que l’harmonisation de l’âge du départ à la retraite avec le secteur public.
Les responsables du syndicat des médecins de la CNSS restent perplexes quant au silence observé par la CNSS face aux prescriptions du chef de l’Etat Bongo Ondimba
Selon le syndicat Hippocrate, il y aurait des blocages quant l’application des consignes du chef de l’Etat par la hiérarchie de la CNSS. Les membres du syndicat demandent l’exécution de ces décisions qui apaiseraient le climat délétère qui règne aujourd’hui au sein la CNSS.
Il convient de rappeler que les audiences des responsables du syndicat avec le chef de l’Etat en janvier dernier intervenaient après la mise en retraite du docteur Loembè, décidée par le directeur général de la CNSS, à la suite de «l’affaire Sarah» qui opposait les parents de cette jeune gabonaise au Pr. Loembe et au docteur Koumba.
Sarah Esther Manfoula Ondo, opérée il y a neuf ans par le professeur Paul Marie Loembe et le docteur Jean Koumba est handicapée à vie après cette intervention chirurgicale. Une infirmité que les parents de la jeune fille imputent aux médecins. La direction générale de la CNSS avait suspendu les deux médecins de leur fonction et fait admettre le Pr. Louembè à la retraite.