Pour éclairer les Porgentillais au sujet de l’invalidation des quatre candidatures indépendantes du groupe « Rénovons Port Gentil », créé par le sulfureux évêque Mike Steeve Dave Jocktane en vue de participer aux élections locales du 27 avril prochain, les responsables de ce mouvement sont montés lundi (hier), au créneau via Elyse Mambouagha Mandzela, pour tenter d’apporter des éclaircissements sur cette situation pour le moins trouble et confuse aux yeux des sympathisants, dans leur grande majorité des croyants fidèles, nonobstant le discours d’apaisement, appelant à « être vigilants et à garder le calme » prononcé passionnément à cette occasion, en attendant un éventuel dénouement du coté de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), et la Cour Constitutionnelle.
Ainsi, Elyse Mambouagha Mandzela a dit ne pas comprendre le revirement de la CENAP, 24 heures après la validation des quatre têtes de listes du groupe « Rénovons Port Gentil ».
« Cette liste, a été publiée dans le journal L’Union, du jeudi 27 mars 2008, rendant publics les noms des candidats à cette élection. Notre surprise a été grande de voir la CENAP remettre en cause, dès le lendemain même, sa propre décision en rejetant nos quatre candidatures sous prétexte que nous ne pouvions présenter le même logo dans les quatre arrondissements », accuse ce regroupement.
De ce fait, le camp des hommes d’église, estime avoir été induit en erreur par la CENAP vue que plusieurs autres candidatures indépendantes, dans la même situation, n’ont fait l’objet d’aucune invalidation.
Pour eux, cette situation n’est pas loin de ressembler à un mauvais sort encore indéchiffrable, voire une conspiration ourdie dans les ténèbres par des mains invisibles.
Du coup, « le parti de Dieu » s’est tourné vers le chef de l’Etat gabonais, pour implorer un éventuel arbitrage ainsi que sa grande mansuétude, si tant est que cette situation peut encore être remédiée.
On rappelle que la campagne relative aux élections locales s’est ouverte samedi dernier et va durer deux semaines jusqu’à la date du scrutin prévue le 27 avril.