A l’occasion de la Journée nationale de Femme, le Centre Hospitalier de Libreville (CHL) a accueilli un séminaire sur «les activités des femmes en milieu hospitalier» le 16 avril dernier en présence de la ministre gabonaise de la Santé, de l’hygiène publique, chargée de la famille et de la promotion de la femme, Angélique Ngoma, qui a exhorté les femmes soignantes à assainir l’environnement hospitalier.
Le Centre hospitalier de Libreville (CHL) a célébré la journée nationale de la femme en accueillant le 16 avril dernier un séminaire sur «les activités des femmes en milieu hospitalier», animée par une équipe de la structure hospitalière en présence de la ministre de la Santé chargée de la promotion de la femme.
La communication du docteur Murielle Megne Mbo a permis de mettre en exergue les missions du personnel féminin exerçant au CHL et de démontrer l’importance du capital féminin dans les effectifs de cet hôpital. « Il y a plus de femmes que d’hommes au CHL. Les femmes représentent 77,5 % du personnel » a expliqué le docteur Megne Mbo.
Selon une autre intervenante, Firmine Pambo, « la femme, elle-même d’abord est une sage femme et de prime abord elle est une femme. De jour comme de nuit, jour ouvrable où jour férié, la sage femme est toujours présente à l’hôpital parce que il n’y a pas un seul jour où il n’y pas d’accouchements. Avec toutes les vicissitudes que cela comporte. C’est elle qui gère le foyer alors comment peut elle gérer les deux activités’ »
Face à l’intensité des activités des femmes en milieu hospitalier, Firmine Pambo a souhaité que des mesures d’accompagnement soient prises afin d’aider les femmes affectées dans les services hospitalier de concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale, en s’attachant par exemple les services de domestiques qui auraient pour tâche principale de veiller à l’éducation et la santé des enfants des femmes exerçant en milieu médical.
L’infirmière Mouguengui qui a exposé sur le thème «la femme : administrateur de santé» a quant à elle dénoncer les inégalités flagrantes dans l’occupation des postes à responsabilités. «Aucune femme n’est responsable d’une unité hospitalière sur les neuf que compte le pays», a-t-elle indiqué.
Dans son développement, le docteur Augustine Makaya a expliqué que la femme, comme son collègue homme, a des missions et des devoirs dans l’exercice de ses fonctions qui s’articulent autour de aptitudes à soigner, orienter les soins du patient, écouter et conseiller tel que le suggère le serment d’Hippocrate. Le docteur Makaya a enfin mis en exergue les spécificités naturelles de la femme qui font qu’elle accorde plus de temps pour l’écoute des patients et tisse des relations psyco-affectives avec lui.
