Lancée le 12 avril dernier pour les deux semaines précédant le scrutin du 27 avril prochain, la campagne électorale fait place à Libreville à une véritable course aux électeurs. Les différents candidats de la majorité, de l’opposition comme les indépendants sillonnent leurs circonscriptions respectives pour rallier les électeurs à leur candidatures à coups d’arguments et de contre arguments.
Les projets de société en lice au quatrième arrondissement de Libreville pour le compte du Rassemblement pour le Gabon (RPG), présenté par la tête de liste de ce parti, Alain Aléwina, a axé ses arguments les projets réalisés par son parti durant son mandat à la tête de la mairie de Libreville de 1997 à 2002.
Le candidat RPG entend mettre à profit ces acquis pour revenir à la mairie de Libreville, afin d’achever le programme élaborer par le RPG pour la ville de Libreville projet qui n’a pu aller à son terme après la défaite du parti aux élections locales de 2002.
Pour la tête de liste du RPG a déclaré « nous avons pour ambition de parachever ce que nous avons commencé de 1997 en 2002. Nous avons des acquis que nous voulons achever et c’est dans ce sens que notre candidature demeure importante car nous allons apporter dans tous les quartiers de Libreville cette bonne nouvelle afin que les populations nous accordent leur suffrage pour achever de manière définitive ce que nous avons commencé depuis lors ».
Selon Alain Aléwina « nous avons pour ambition de redonner un visage humain à la ville de Libreville parce que nous considérons notre capitale comme une ville de liberté, resplendissante, belle et conviviale. Nous avons pour ce faire des acquis notamment la construction des marchés modernes à travers la capitale gabonaise, nous avons également instauré la fête des cultures de Libreville qui a amené les gabonais à se familiariser au langage des cultures ».
De son côté Marguerite Maganga , tête de liste au troisième arrondissement de Libreville pour le compte de l’Union du peuple gabonais (UPG) estime que les problèmes à l’origine du ralentissement des activités au sein de la commune de Libreville relèvent de deux ordres : le sureffectif du personnel et à la mauvaise gestion du budget de fonctionnement alloué par l’Etat à cette institution.
« Il y a un premier problème qu’il faut résoudre, c’est celui du personnel de la mairie de Libreville. Je dis qu’on ne peut pas faire un travail sérieux à la mairie de Libreville si nous ne nous penchons pas sur les problèmes du personnel car, se sont les ressources humaines qui sont la richesse de la mairie de Libreville. La deuxième chose que je voudrais souligner c’est que l’on ne peut parler de l’insalubrité de Libreville sans parler de la salubrité de la mairie. Si vous allez à la mairie de Libreville vous constaterez que les employés travaillent dans des conditions extrêmement difficile », a –t-elle déclaré.
Marguerite Maganga pense qu’il demeure crucial de rebâtir la municipalité de Libreville pour améliorer les conditions de travail des agents qui demeurent indispensable pour un meilleur fonctionnement de la mairie de Libreville.
Pour la candidate de l’UPG « il faut bâtir une nouvelle municipalité à la mairie de Libreville afin que les employés travaillent dans de meilleures conditions. Parlant du budget de la mairie de Libreville nous disons que la municipalité de notre capitale recense plus de la moitié de la population du Gabon et c’est une énorme responsabilité. Son budget annuel étant d’environ 14 milliards de francs CFA, je prétend qu’avec ce budget nous pouvons faire beaucoup de chose mais nous ne pouvons pas tout faire ».
La campagne électorale est donc désormais ouverte et très engagée pour les différents candidats engagés à la conquête de la mairie de Libreville, notamment ceux qui se sont publiquement prononcés pour cet objectif, jean Boniface Asselé du CLR, l’ancien premier ministre Jean François Ntoutoume Emane ou encore l’ancien ministre de la communication Michel Teale. La bataille sera âpre, surtout à partir de la semaine prochaine.