Conduite par sa présidente Mme Assengone, l’association « Cri de femme », qui a pour objectifs la lutte contre la précarité et l’entre aide, reste déterminée à dénoncer, de toutes les manières possibles, et avec la dernière énergie, la précarité dans laquelle croupissent les populations de Libreville, et même celles vivant à l’intérieur du pays, une situation d’avantage compliquée par la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité, a constaté GABONEWS.
Elles restent unanimes, les femmes gabonaises, particulièrement celles réunies au sein de ce mouvement associatif, ainsi que plusieurs de leurs sœurs investies désormais dans la lutte contre la vie chère qui réduit plusieurs familles gabonaises à une précarité sans précédent.
Ainsi, elles se préparent déjà, contre vents et marrées, à effectuer cette grande marche, à travers les rues de Libreville dès la semaine prochaine, dans le but d’interpeller le gouvernement sur cette épineuse question.
« Nous éprouvons d’énormes difficultés ces temps-ci, à pouvoir nourrir convenablement nos enfants, tant les prix de la majorité des denrées alimentaires ont pris l’ascenseur, par conséquent, il est de plus en plus difficile de préparer un repas complet », déclaraient ces femmes.
Même si la date effective de cette marche n’est pas encore annoncée, il n’en demeure pas moins que ces femmes se sont fortement mobilisées pour préparer cet événement qui sera, quoi qu’on dise, d’envergure.
