À quelques jours des consultations électorales du dimanche 27 avril prochain, les populations de Libreville se bousculent dans les centres d’établissement des cartes d’identité nationale alors que c’est au compte goutte qu’elles vont retirer les cartes d’électeurs.
L’engouement est plutôt timide dans les mairies et les établissements scolaires aménagés pour le retrait des cartes d’électeurs. « C’est vraiment au compte goutte que les gens viennent retirer leurs cartes. C’est surtout en fin de journée qu’il y a plus de mouvement », a confié un agent de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), affecté pour la circonstance à la mairie du premier arrondissement.
Le constat est le même un peu partout à l’exemple de l’école publique d’Akébé – OPT dans le 3ème arrondissement où un agent de police reconnaît que « jusqu’ici on compte les personnes qui se présentent pour le retrait de leurs cartes d’électeurs. Beaucoup attendent souvent la dernière minute pour se manifester ».
Ce qui n’est pas le cas pour la carte d’identité nationale autour de laquelle les Gabonais se ruent avec précipitation et même un peu d’acharnement. A Gabon expo (site de l’ex Foire Internationale de Libreville) tout comme à la mairie du 3ème arrondissement les files d’attente se font aussi longues. Tel est le constat d’un sous-officier de police qui certifie qu’ils sont « parfois contraints de rentrer tard dans la nuit ».
En rappel, initialement prévue le 7 avril, c’est une semaine plus tard que l’opération de distribution des cartes d’électeurs avait commencé. Quant à l’opération d’établissement des cartes nationale d’identité dont le gouvernement avait insisté sur le caractère « gratuit », elle a débuté en mars dernier. La date des locales, elle, est prévue pour le dimanche 27 avril prochain.