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Gabon : Le Centre des œuvres universitaires de l’UOB de nouveau en grève

Les agents du Centre national des oeuvres universitaire (CNOU) de l’Université Omar Bongo de Libreville ont entamé un mouvement de grève depuis plusieurs jours pour exiger une amélioration de leurs conditions de travail.

Le paiement de la prime de panier, l’achat d’un bus de transport, l’intégration des agents payés aux crédits délégués, l’achat d’une nouvelle machine à couper la viande ou encore le ravitaillement de l’infirmerie en médicaments; autant de revendications à l’origine du mouvement de grève entamé depuis plusieurs jours par les agents du Centre national des oeuvres universitaires (CNOU) de l’UOB, notamment affectés au restaurant universitaire.

Le porte parole des agents du CNOU, Franck Corentin Obame, a déclaré que «si ces six points ne sont pas satisfaits, nous avons peur que cette grève ne dure jusqu’à la fin de l’année académique en cours. Nous ne pouvons plus reprendre le travail sans que nous ayons eu satisfaction totale de nos revendications qui sont bien connues de toutes les autorités gouvernementales».

Il s’avèrerait que les fonds générés par la location de la salle de réunion et les locaux commerciaux attenants au restaurant universitaire pourraient résoudre plus de la moitié des problèmes exposés par les agents du restaurant universitaire. Aussi les agents du CNOU réclament- ils la transparence sur la gestion et la répartition de ces fonds.

Monsieur Obame a ajouté «nous ne comprenons toujours pas pourquoi les primes dues aux agents exerçant au sein de la cuisine où se trouve la grande salle de réunion, louée à tout moments, les autorités sont toujours incapables de payer leurs droits aux agents. Vous venez de voir l’état dans lequel se trouve le matériel avec lequel travaillent ces agents et c’est tout à fait déplorable. Nous voulons avoir des éclaircissements sur les entrées au niveau du restaurant universitaire. Car les galeries qui se trouvent dans le bâtiment du restaurant sont louées par des prêts-à-porter, des magasins divers et qui reversent de l’argent aux autorités de l’université. Il y a une lame qui coûte cinquante mille francs CFA mais qui est abîmée depuis trois mois, obligeant les agents à couper 800 kilogrammes de viande à la main pour préparer les repas aux étudiants».

Les agents du CNOU ont conditionné la reprise des activités à la satisfaction exhaustive de leurs revendications. Pour rappel, au début du mois de février dernier, les agents du CNOU étaient entrés en grève pour réclamer le paiement des arriérés de salaires. La grève du CNOU avait entraîné la fermeture du restaurant universitaire, la suspension de la distribution des bons de caisse aux étudiants boursiers et le report de publication des listes des étudiants ayant accès aux chambres universitaires.

Cette grève avait entraîné celle des étudiants de l’UOB, situation qui avait été décantée le 13 février dernier grâce à l’intervention du ministre de l’Enseignement supérieur, Dieudonné Pambo. Il est à craindre qu’un nouveau gel des activités des agents du CNOU entraîne un mouvement de protestation de la communauté estudiantine.

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