La capitale gabonaise abrite depuis le 28 avril un séminaire réunissant des hauts fonctionnaires des administrations de 13 pays d’Afrique centrale et de l’ouest, des experts internationaux, des représentants des compagnies pétrolières et des organisations internationales pour coordonner la gestion transparente des contrats pétroliers et gaziers afin de parvenir à une administration équitable des fonds qui en découlent.
Libreville tente d’exorciser la malédiction du pétrole à travers un séminaire sur la gestion des contrats pétroliers et gaziers qui se déroule depuis le 28 avril dernier à l’hôtel Laïco Okoumé Palace.
Les travaux de ce séminaire qui réunissent des hauts fonctionnaires des administrations de 13 pays d’Afrique centrale et de l’ouest, des experts internationaux, des représentants des compagnies pétrolières et des organisations internationales vont tenter de mettre en place des mécanismes de transparence dans l’élaboration et la gestion des contrats pétroliers et gaziers. L’objectif recherché est de permettre une gestion saine, cohérente et surtout équitable entre les parties.
Organisé par la Banque mondiale en partenariat avec le Programmes des Nations Unies pour le développement, la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds monétaire international (FMI), ce séminaire régional abordera jusqu’au 30 avril prochain des thèmes tels que «le pétrole et le développement humain» ; «la gouvernance, le développement et le secteur pétrolier» ; «la négociation de contrats d’exploration et de production» ; «transparence, gouvernance et planning économique», ou encore «renforcement de capacités dans le suivi des contrats et la collecte des revenus».
A l’ouverture des travaux, les participants ont unanimement relevé que les substantiels revenus du pétrole ne se traduisent pas toujours par un développement social proportionnel. Aujourd’hui avec la flambée généralisée des prix des produits de première nécessité qui fragilise la paix sociale, le représentant résident de la Banque Mondiale, Olivier Fremond, a tenu a souligné les possibilités qu’une bonne gestion des contrats pétroliers et gaziers peut ouvrir pour le développement durable d’un pays.
«Notre conviction à la Banque mondiale est que la malédiction du pétrole n’est pas une fatalité et que ces ressources inattendues peuvent servir de levier pour assurer un développement soutenu et équitable dans les pays en développement qui possèdent ces ressources en abondance. Et nous voulons travailler en partenariat avec nos pays membres pour que cette conviction devienne réalité. L’opportunité qui s’offre à nous est limitée dans le temps et est peut-être la dernière pour les Africains d’utiliser leurs ressources naturelles pour réduire la pauvreté», a déclaré Olivier Fremond.
A cette occasion, le rapport 2006 sur les revenus pétroliers et miniers du Gabon sera remis aux participants conformément aux recommandations de l’Initiative sur la transparence des industries extractives (EITI) auquel a adhéré le Gabon le 14 mai 2004.
Pour rappel, les pays du Golfe de Guinée représentent 70% du Produit Intérieur Brut de l’Afrique. Le Ghana, qui prépare le lancement de sa production pétrolière d’ici 2009, participe également à ce séminaire.
Le thème en lui même est très intéressant et il a été abordé dans tout son contenu et tant à apporter une révolution dans la gestion des contrats pétroliers et les perspectives d’ avenir pour le respect de la souveraineté des Etats sur leur ressources naturelles.
je suis camerounaise et je mène des recherches sur les contrats relatifs aux ressources pétrolières et la souveraineté des Etats , dans le cadre d’un Master en Relations internationales option contentieux international à l’institut des Relations du Cameroun. grande sera ma joie d’être associée aux travaux de réflexion