Calfeutrés à l’intérieur de nos habitations ou locaux professionnels, nous pensons à tort être protégés de la pollution. Or les concentrations de polluants dans l’air sont plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur des immeubles. C’est la conclusion du rapport d’un sénateur français sur les risques et dangers de substances chimiques d’usage courant, rapporte le site internet www.destinationsante.com
Produits d’entretien et d’hygiène, cosmétiques, ordinateurs, encens, meubles… Une multitude de produits et d’objets quotidiens sont passés au peigne fin. Et ils sont accusés de polluer notre nid douillet. Et donc de nuire à notre santé. C’est ce que les spécialistes appellent le sick building syndrome. Autrement dit les bâtiments qui rendent malade.
Or pour beaucoup, la pollution intérieure est une découverte. Car pollution rime plutôt avec extérieur, explique Isabelle Roussel, de l’Association pour la prévention de la pollution atmosphérique en France. Difficile en effet de réaliser qu’un produit agréablement parfumé ou de l’encens puissent être sources d’émissions toxiques.
C’est pourtant la réalité. L’isolation empêche les particules extérieures de s’infiltrer, mais limite la ventilation de l’intérieur. Voilà pourquoi il est nécessaire d’aérer très régulièrement.
Le rapport insiste sur la nécessité d’une isolation excluant tout risque de confinement et rappelle aussi, l’importance de recherches sur la toxicité des produits utilisés à l’intérieur des bâtiments.
Source: www.destinationsante.com