Célébrée chaque 25 avril, la Journée internationale de lutte contre le paludisme a été célébrée au Gabon en différé et le lancement officiel des activités commémorant cette journée a eu lieu vendredi, sur l’esplanade du camp Ntchorere( Baraka) de Libreville, par Angélique Ngoma, ministre en charge du département de la Santé et de l’Hygiène publique, en présence d’imminentes personnalités, entre autres, le premier vice premier ministre chargé du Développement durable, et de la Protection de la nature, Georgette KOKO, des responsables de la Santé militaire, du ministre délégué à la santé, des représentants du Fonds Mondial, du PNUD, et de l’ OMS, une journée décentralisée sur plusieurs sites à travers la ville, en vue de permettre aux différentes ONG engagées dans la lutte de mieux édifier les populations sur cette maladie sans frontière.
Déclarée première cause de maladie et de décès au Gabon, avec 35 à 45 % de personnes tuées chaque année, le paludisme touche toute la population, d’où l’urgence pour le gouvernement gabonais d’accentuer les campagnes d’informations et de sensibilisations sur cette tueuse silencieuse.
A l’occasion de la célébration en différé, de la Journée internationale de la lutte contre le paludisme, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, qui constituent les couches de la population les plus vulnérables, ont reçu des moustiquaires imprégnées, marquant le début d’une vaste campagne de distribution qui va s’étendre sur l’ensemble du territoire national.
« Je ne connais pas un autre moyen plus sûr, que celui de la moustiquaire imprégnée, pour éviter le paludisme, c’est à ce titre que je vous conseille, à vous mamans d’en utiliser pour protéger votre progéniture, la méthode est simple et efficace », a déclaré Angélique Ngoma.