La torche indigène ou « Moupéto » chez les Pouvis du sud gabonais, faite de résine récoltée dans des arbres de la forêt, emballée dans des écorces entourées de lianes, apparaît comme un élément indispensable dans la concrétisation des différents rites de haute portée initiatique à l’instar du Bwiti, du Mboumba Yano, du Djembê, du Njobi…, en effet, selon des sources concordantes, le Moupéto serait le support sur lequel les maîtres initiateurs, mais aussi et surtout toutes les personnes en voie d’initiation s’appuient pour s’orienter tout au long de la cérémonie, a constaté GABONEWS.
Le Moupéto se présente comme une tige dont la circonférence varie en fonction du concepteur. Il est fabriqué à partir de la sève (résine) de l’Okoumé et de l’écorce de l’Okala (arbre du Gabon).
Ainsi, on s’initie pour diverses raisons telles que la lutte contre une maladie, le besoin de protection ou par le souci de connaître davantage ce qui échappe à la nature: l’élévation spirituelle…
Le Moupéto est donc un des instruments qui concours à la réussite d’une initiation, en ce sens qu’il montre le chemin à suivre aux différents initiés sous l’influence de l’Iboga et autres herbes médicinales.
En plus de ce rôle hautement stratégique qui lui est conféré à savoir celui de guide, il a également un rôle de protecteur, car il éloigne les mauvais esprits du temple et des initiés durant toute la cérémonie d’initiation.