A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce 3 mai, le ministre de la Communication, Jean Boniface Asselé, a restitué le cadre normatif dans lequel évoluent les journalistes gabonais et les mesures gouvernementales plus ou moins récentes visant à garantir la rigueur et la liberté de l’exercice journalistique au Gabon.
Le ministre de la Communication, Jean Boniface Assélé a saisi le prétexte de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse pour se prononcer sur le cadre de l’exercice de la liberté de la presse au Gabon.
Introduisant son propos sur l’article 19 de la charte universelles de droits de l’Homme qui fait du droit d’expression une liberté fondamentale, le ministre de la Communication a indiqué que cette Journée mondiale de liberté de la presse est célébrée cette année sur le thème «accès à l’information et à l’autonomisation des individus», processus qui selon le général Assélé, «devrait donner la capacité aux citoyens de prendre part au débat public et de demander des comptes au gouvernement et aux autres institutions de la république pour renforcer le principe de la démocratie participative.
(…) Cette méthode de communication n’a rien d’automatique car elle doit être favorisée par des médias libres, pluralistes, indépendants et professionnels ainsi que par une politique nationale fondée sur les principes de liberté d’expression, d’éducation pour tous, d’accès universel à l’information et au savoir ainsi que de respect de la diversité linguistique».
Selon Monsieur Assélé, «La presse écrite gabonaise doit donner une information exacte, du fait vérifié et non de la rumeur supposée. Elle doit faire des analyses et des commentaires objectifs et argumentés, non des procès d’intention et autres règlements de compte. L’audiovisuel quant à lui, doit garantir le respect de nos valeurs morales et les missions d’éducation, d’information et de distraction», a-t-il déclaré en balisant les perspectives d’amélioration du secteur des médias au Gabon.
«Le gouvernement de la République s’est attaché à pérenniser la liberté et le pluralisme des médias en instituant un fonds d’aide à la presse, dont l’objectif est de mettre à la disposition du public gabonais une presse de qualité, garantissant la liberté d’expression, la sauvegarde de nos valeurs de civilisation et l’unité nationale», a poursuivi le ministre Asselé.
«Le courage des journalistes qui peuvent être mis en danger afin de fournir au public une information exacte et indépendante, les nouvelles technologies qui doivent impérativement contribuer à une éducation de qualité pour tous et à un accès équitable à l’information et au savoir ainsi que la liberté de la presse et la liberté de l’information, sont des principes qui garantissent la bonne gouvernance, le développement et la paix».
Le ministre gabonais de la Communication a aussi saisi cette occasion pour rendre hommage au courage et au professionnalisme des nombreux journalistes et professionnels des médias qui ont été tués, blessés ou qui ont subit des préjudices durant l’exercice de leur fonction»