Communément appelé, Walli ou Biala, dans différentes langues gabonaises, le wali est un arbre de la forêt équatoriale, dont les écorces sont utilisées pour la fabrication du vin de palme ou de canne, ceci du fait de sa saveur amer d’un genre particulier qui procure du plaisir aux consommateurs des boissons issus du palmier, qui se commercialise de plus en plus et particulièrement dans la ville de Ntoum, dans le Komo-Mondah, à quelques 42 km de Libreville, une zone ou le « top canne » et le vin de palme sont intensément fabriqués et très vendus, a constaté GABONEWS.
Récoltées en petits morceaux, ces écorces, fraîches ou séchées, sont visibles sur la majorité des étales du marché de la ville de Ntoum, et sont vendus en portions, dont les coûts varient entre 500 et 1000 francs CFA le tas, il se vend comme de petits pains, et tout acheteur peu s’en procurer selon son besoin.
«C’est un bois très fort, les fabricants de vin de palme le savent, plusieurs personnes pensent même que ces écorces renfermeraient des vertus aphrodisiaques, il est très bon surtout pour nous les hommes. Je constate que, lorsque je consomme du vin de palme fabriqué avec ce bois, je me sens de plus en plus homme, plus fort, et il me nettoie bien le ventre », déclare Guillaume, un consommateur.
Plusieurs consommateurs, parmi les connaisseurs, affirment que ce bois est meilleurs lorsqu’il a eu des fermentations momentanées d’au moins une semaine dans le récipient à vin, souvent placé au bas du tronc du palmier à vin, il devient plus efficace.
Signalons que ce même arbre appelé wali, produit également des petits fruits, consommé comme de la kola, connu sous l’appellation de « démarreur » qui est très prisé par les africains.