Raphias, pagnes et instruments traditionnels, la capitale gabonaise célèbrent ses traditions locales et sous régionales pour trois jours. Lancées le 9 mai, les festivités de la fête annuelle des cultures, qu’organise Libreville chaque week-end de Pentecôte va tenter de redonner à cette manifestation son cachet originel, pour faire oublier la morosité des deux dernières éditions.
480 artistes de l’intérieur du pays, 300 artistes de Libreville, 14 venus d’Afrique du sud une centaine de communautés amies, le programme de l’édition 2008 la fête des cultures qui a été ouverte le 9 mai à Libreville est prometteur.
Des conférences thématiques de référence, des danses folkloriques, des prestations de chorales religieuses, des artistes musiciens, des peintres et des espaces gastronomiques sont prévus au titre des festivités, qui se délocalisent cette année au stade omnisports Président Bongo et sur les jardins du ministère de la culture sur le bord de mer pour des raisons de place et d’accessibilité.
«L’accent sera mis, en ce qui concerne les groupes musicaux, sur le terroir, notamment les groupes locaux que nous avons voulu privilégier» a précisé Alain Claude Bilié Bi Nzé, le président du comité d’organisation.
La cérémonie a été ouverte par une conférence inaugurale animée par le professeur Abdoulaye Assine Senghor à l’immeuble Arambo, l’annexe du ministère des Finances, sur le thème de «ce que l’Afrique apporte à la civilisation de l’universel». La nuit tombée, une retraite aux flambeaux parcourra les principales artères de Libreville.
Le 10 mai prochain, le stade omnisports et les jardins du ministère de la Culture accueilleront les prestations des groupes culturels, des expositions d’arts culinaires ou encore de coiffure traditionnelle. Dans la matinée, défileront au préalable sur le boulevard du bord de mer devant les hautes personnalités. Des chorales sont également programmées dans la salle de conférence du ministère de l’Economie forestière et au Centre culturel français.
Le comité d’organisation s’était réuni le 6 mai dernier à Libreville sous la présidence d’Alain Claude Bilié Bi Nzé, ex-ministre délégué aux Transports, pour déterminer le budget prévisionnel de cet évènement et faire le point avec les différentes commissions techniques. Malgré le décret présidentiel portant attribution du budget annuel alloué à l’organisation de ces réjouissances, c’est le ministère de la Culture qui a été contraint de puiser dans son budget pour financer cet évènement.
bonjour, je suis effaré de savoir que durant toute la fête de la culture aucun stand n’ait été ouvert pour la littérature gabonaise en général et dans toutes les domaines de compétences dans lesquels les gabonais s’investissent. Faut-il croire que gabon on sait que danser et chanter?