Le 3e conseil d’administration de l’Université des sciences de la santé de Libreville (USS) depuis sa prise d’autonomie s’est déroulé le 16 mai dernier sous la direction du ministre de l’Enseignement supérieur, Dieudonné Pambo. Les travaux du conseil se sont appesantis sur le renforcement du cadre institutionnel de l’établissement et la réorganisation de la régie financière.
Le 3e conseil d’administration de l’Université des sciences de la santé de Libreville (USS) depuis sa prise d’autonomie s’est déroulé le 16 mai dernier sous la direction du ministre de l’Enseignement supérieur, Dieudonné Pambo. Les travaux du conseil se sont appesantis sur le renforcement du cadre institutionnel de l’établissement et la réorganisation de la régie financière.
Le statut de l’enseignant et l’organisation de l’université étaient au centre des débats du 3e conseil d’administration de l’Université des sciences de la santé de Libreville (USS) qui s’est tenue le 16 mai dernier sous la tutelle du ministre de l’Enseignement supérieur, Dieudonné Pambo.
Au titre des recommandations adoptées, les responsables de l’université se sont accordés pour le raffermissement du cadre institutionnel de l’USS par l’adoption de textes organiques visant à réviser les statuts des enseignants et l’organisation de l’établissement ainsi que la réorganisation de sa gestion financière.
«Les résolutions qui ressortent de ce conseil d’administration portent essentiellement sur la nécessité de raffermir le cadre institutionnel de l’université par l’adoption des textes organiques sur le statut des enseignants, l’organisation de l’université, l’organisation des établissement» a expliqué le ministre Pambo.
«Il y a aussi des recommandations qui vont dans le sens de renforcer et compléter la carte pédagogique de l’université, étant donner que l’université ne fonctionne qu’avec une seule école, la faculté des sciences, d’où la nécessité de mettre en place très rapidement les deux autres établissements qui avec la faculté des sciences constituent l’université des sciences de la santé, il s’agit notamment de l’école supérieure des soins infirmiers et l’école supérieure des sages femmes» a ajouté le ministre de l’Enseignement supérieur.
Au titre du budget, la proposition de la hausse de l’enveloppe budgétaire à un milliard quatre cent million a été rejetée par le conseil d’administration au motif que ce budget prend en compte le financement de la maternité Joséphine Bongo de Libreville, alors que la gestion de cette structure hospitalière parapublique incomberait à l’hôpital. A cet effet, le conseil d’administration a décidé de la mise en place d’une commission extraordinaire chargée de faire le point sur ce dossier.
Le conseil a décidé de mettre en place une stratégie de mobilisation des ressources afin de doper l’appareil financier de l’université. «Nous avons pris la décision de créer des régies de recettes au niveau de toute les unités qui produisent des ressources à l’université qui va dans le sens de l’unicité des caisses. Nous avons un agent affecté par le rectorat qui est sous l’autorité de l’agent comptable et qui sera chargé de prélever les recettes pour venir à la maternité Joséphine Bongo ou dans un laboratoire de l’université payer au régisseur de recette les montants qui seront fixés» a conclu Dieudonné Pambo.
Le conseil d’administration s’est enfin penché sur les problèmes d’ordre structurels et matériels, notamment le projet de construction d’un nouveau rectorat, d’une maison des enseignants ainsi que d’un centre médical qui permettrait aux étudiants travailler dans de meilleures conditions d’apprentissages.