Les situations d’insalubrité et d’insécurité déjà décriées par les médias récemment, prend de nouveau des proportions inquiétantes sur le campus de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, où les logements des étudiants sont entourés des tas d’immondices de toutes natures, ainsi que des hautes herbes, présentant, en même temps, des risques pour la santé des étudiants et des caches pour des larcins qui commettent à toutes heures des délits dans les chambres et sur le campus universitaire.
La gestion des ordures sur le campus qui, il y a quelques temps encore, incombait à la Société de valorisation des ordures ménagères du Gabon (SOVOG), semble avoir été négligée, ou du moins, le contrat n’a pas été prolongé par les dirigeants de l’Université et le résultat est l’absence d’entreprises de ramassage d’ordures au sein du campus. Conséquences, les ordures ont refait surface et l’insécurité, aussi.
Malgré de nombreuses réclamations écrites par les étudiants concernant l’insalubrité au sein des pavillons, adressées au Centre des œuvres universitaires (COU) ou aux Services de la Santé publique et d’Hygiène, rien n’est fait et les logements ressemblent parfois à des « trous de rats » où suintent les eaux usées des chambres supérieures.
L’UOB est aussi confrontée à la problématique de l’insécurité qui laisse l’ensemble des étudiants dans une angoisse totale, surtout avec les problèmes d’électricité qui présente les câbles de courants traversant d’un dortoir à un autre, provoquant ainsi des coups circuits et des incendies.
Face à cela, la question est de savoir pourquoi les responsables du COU, qui ont la charge du bien-être social des étudiants, se sont désengagés de leurs missions, car d’après certains étudiants le problème d’insalubrité et d’insécurité à l’UOB perdure depuis bientôt trois ans, et aucune solution n’est prise par les autorités de cette grande institution.