spot_imgspot_img

Gabon: Plan Social à Gabon-Télécom / Le Comité de Privatisation tient une réunion cruciale avec l’Administration publique et les partenaires sociaux en prélude au plan social

Une rencontre bipartite réunissant l’Administration publique – représentée par les ministères de l’Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation , puis de la Communication , des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information, ainsi que du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale – et les partenaires sociaux regroupés pour défendre leurs droits au sein des deux syndicats que compte Gabon-Télécom (Synatel et Sypropostel), se tenait jeudi, en après midi, au siège du Comité de Privatisation dans la capitale gabonaise, pour tenter de s’accorder sur la nécessité d’un véritable plan social, après le dépôt par les responsables syndicaux de leur plate forme de revendications, en prélude à la mise en œuvre de la décision prise par la Direction générale de procéder, d’un commun accord avec les autorités, à la baisse significative du nombre d’employés de ce Groupe.
Pour les deux syndicats (Sypropostel et Synatel), cette rencontre est d’une importance capitale à leurs yeux, d’autant qu’ils ont fait parvenir au Comité de Privatisation leur Plate-forme commune de revendications, sur la base de laquelle vont devoir porter les discussions placées sous l’égide du Secrétaire du Comité de Privatisation, Fidèle Magwangou, mais auxquelles n’assiste point, pour l’heure, la hiérarchie de l’entreprise, dont le Directeur général n’est autre que Mostapha Laarabi.
On a appris, par les syndicats unanimes, que leur proposition de Plate-forme revendicative met la barre à un niveau « raisonnable ». En fait, celle-ci est essentiellement focalisée autour de leur demande forte de « 120 mois de salaires », selon Serge Lingombé, l’un des responsables syndiqués. « Aujourd’hui, les discussions vont s’articuler sur ce point important, auparavant les deux précédentes réunions nous auront permis de prendre contact », a-t-il tenu à préciser.
En outre, ces discussions autour du Comité de Privatisation, se tiennent dans un climat pour le moins apaisé, et à une période perçue comme un tournant, soit près de trois mois après la signature, le 7 mars 2008, d’un Protocole d’accord avenant au Pacte d’Actionnaire et la Convention de Cession d’actions paraphée le 9 février 2007 relative à l’acquisition par le partenaire stratégique d’une participation de 51% du capital de Gabon-Télécom S.A., entre le Groupe Itissalat Al-Maghrib S.A. et le gouvernement gabonais.
Au fond, ce Protocole d’Accord tient compte d’une réalité indiscutable, le partenaire stratégique a beaucoup souffert d’un certains nombre de perturbations dans l’exploitation globale des entreprsises Gabon-Télécom et Libretis. Résultat :
Le gouvernement a pris des engagements afin d’ « assurer son partenaire de la sécurité juridique de son investissement », à commencer par l’apurement du passif des sociétés.
Justement, en ce qui concerne la perspective du Plan social, au menu des discussions attendues au Comité de Privatisation, les deux parties se sont engagées à le mettre rapidement en œuvre. Donc, ce Plan social vise un effectif cible de 400 employés pour les sociétés. A ce jour, l’évocation de cette réduction drastique des effectifs accroît le sentiment de doute généralisé au Delta Postal. Il n’empêche, aussi, que nombreux sont les agents, parmi les 800 d’entre ceux inscrits sur les listes de départs – volontaires ou involontaires – qui saluent cette initiative, conscients qu’ils vont entrer en possession d’une manne financière tant rêvée en cette période de récession et de précarité visibles.

Enfin, ce qui est de bon augure, c’est l’optimisme du Comité de Privatisation:
« L’Actionnaire cédant s’engage d’ores et déjà à participer au financement du plan social, le partenaire stratégique acceptant de faire en sorte que les sociétés prennent à leur charge la partie du plan social qui pourrait être due, si le nombre des départs effectifs conduisait à ce que la masse salariale post plan social soit inférieure au seuil de 22% du chiffre d’affaires recouvré, et ce, dans la limite de ce seuil » y rappelle-t-on, volontiers.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES