Un bras de fer est engagé depuis quelques jours entre le ministère de l’Education nationale et le syndicat de l’éducation nationale (SENA) à propos des certaines revendication faites par ce mouvement notamment, la régularisation des situations administratives des enseignants, celle des enseignants engagés après 1991, le paiement des rappels etc.
Le ministre de l’Education nationale de l’instruction civique, Michel Menga M’Essono a réuni jeudi dans son cabinet de travail tous les Syndicats de l’Education nationale avec lesquels il s’est entretenu sur les éventuelles voies et moyens à mettre en place et suivre pour ne pas perturber la tenue des examens de fin d’année académique et répondre efficacement aux doléances des uns et des autres.
Entre autres questions abordées, la situation des élèves orientés dans les établissements privés, la bourse et les préparatifs des différents examens d’Etats ont figuré en bonne place dans cette rencontre.
Avant la fin de la réunion, les membres du SENA ont claqué la porte, selon le secrétaire général du SENA, Fridolin Mvey Messa, car pour eux, le ministre ne respecterait pas ses interlocuteurs « ceci au grand mépris des justes et légitimes revendications des enseignants et autres personnels de l’éducation nationale ».
Face à cela le SENA s’est également réunit jeudi à son siège, au sortir de cette réunion, il a demandé le départ pur et simple du ministre de l’Education nationale de l’Instruction civique, Michel Menga M’Essono
C’est à ce titre que dans ce climat de tension, le SENA qui ne faiblit pas sur ses positions demande plutôt à ses membres et sympathisants de rester mobilisés pour les actions avenirs en vue de redonner de la vigueur au métier d’enseignant et à l’enseignant au Gabon.
Rappelons que pour le ministre, malgré ces soubresauts, il reste convaincu que les examens de fin d’année verront le jour aux dates prévues par le ministère.