Les chauffeurs de véhicules servant de transport urbain dans les zones enclavées, non reconnus à usages de taxi, communément appelés « Clandomens », notamment ceux du quartier Derrière la pédiatrie d’Owendo (banlieue sud de Libreville), menacent de procéder à une cessation de leurs activités pour dénoncer les contrôles intempestives des Forces de sécurité et l’Etat dégradante de la route menant à l’ancienne cité « SNI ».

« Nous ne comprenons pas du tout pourquoi la nécessité de tant de contrôles dans une zone aussi peu fréquentée que celle-ci. Nous nous indignons face à cette situation », a déclaré un « Clandoman », promettant d’arrêter de transporter les populations de ce quartier, s’il n’y a pas de suites favorables.

« Cette une perte, je n’ai plus de rentabilité depuis que cette affaire dure, il ne passe pas une journée sans que l’on ne soit contrôlé et de manière abuse de nombreuses fois », a-t-il ajouté.

Entre outre, concernant l’état calamiteux de la route, les chauffeurs de clando interpellent la mairie de cette localité pour remédier à la question de la route dans cette partie de la ville qui, selon eux, est restée dans un état piteux depuis plus de quatre ans, malgré de multiples appel lancés auprès de la municipalité de la commune qui gère un pourcentage élevé de sociétés industrielles.