Programmées pour le 2 juin dernier sur l’ensemble du territoire national, les premières épreuves orales du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) ont finalement été reportées au 3 juin dans la plupart des établissements de la capitale Libreville en raison de l’insuffisance des présidents et membres de jury. Le ministre de tutelle, Michel Menga, a initié une tournée à travers les établissements pour mesurer l’ampleur de la situation et pallier les insuffisances créées par le boycott des examens par les enseignants du Syndicat de l’Education nationale.
La tutelle réussira-t-elle à trouver très vite une solution au différend qui l’oppose aux enseignants du Syndicat de d’Education nationale (SENA) depuis le 27 mai dernier. Les épreuves orales du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) initialement programmées pour le 2 juin dernier sur l’étendue du territoire national, ont été pour la plupart reportées au 3 juin, surtout dans les établissements de la capitale.
Ce report est consécutif à l’insuffisance des présidents et membres de jury suite au boycott des examens par les enseignants du SENA. Le 27 mai dernier, le SENA avait posé un ultimatum aux autorités de tutelle pour la satisfaction de leurs revendications en menaçant de boycotter les examens de fin d’année.
Lors de la réunion entre la tutelle et les partenaires à l’éducation initiée par le ministre Michel Menga, pour trouver un consensus, les enseignants du SENA avaient claqué la porte aux négociations et demandé le renvoi du ministre. Selon le SENA, le ministre avait tenu des propos injurieux à son endroit et avait également violé les accords passés avec le gouvernement.
La tutelle n’ayant pas accédé à la totalité de leurs revendications, les enseignants du SENA ont commencé à boycotter les examens, notamment les épreuves orales du BEPC.
Pour pallier les insuffisances nées de la situation créée par le SENA et garantir le bon déroulement des examens, le ministre Menga a initié une tournée à travers les différents centres d’examens de la capitale pour garantir le déroulement des épreuves écrites prévues pour le 9 juin prochain. Le ministre a annoncé des mesures de circonstances pour compléter les effectifs manquants.
«Nous avons décidé d’entreprendre une tournée dans les établissements afin de voir si le dispositif d’organisation des examens est en place et les problèmes rencontrés. Il s’agit d’apporter des solutions éventuelles aux problèmes qu’on aura enregistré. Nous pensons malgré tout que tout a été mis en place en dehors de quelques dérapages» a rassuré le ministre Menga.
«Nous ne fixons pas de date impérative pour le déroulement de l’examen, notamment de l’oral. Nous avons prévu une plage à l’intérieur de laquelle chaque centre doit s’inscrire et terminer ce qu’il a à faire. Nous avons une semaine pour terminer les oraux» a annoncé Michel Menga.
Près de 30 000 candidats sont inscrits au niveau de la capitale pour cet examen. Les épreuves orales, prévues de s’achever le 6 juin à venir, devraient être suivies des épreuves écrites à compter du 9 juin prochain.