Le Syndicat de l’éducation nationale (SENA), qui menaçait de boycotter les examens de fin d’année académique 2007- 2008 et de retenir les notes pour non satisfaction des revendications inscrits dans un cahier de édité cette année et remis au ministère de l’Education nationale, a décidé mercredi, au cours d’une Assemblée générale convoquée urgemment, pour la circonstance, par le bureau national et suivie à l’intérieur du pays par l’ensemble des syndiqués, de lever la grève tout en posant des réserves avant de lancer un appel à tous les enseignants pour une reprise effective des cours.
«Fort de l’ouverture des négociations par le ministre de l’Education nationale et l’instruction civique et le SENA depuis le 2 juin dernier, et après décisions des différentes Assemblées générales provinciales, le SENA soucieux de l’intérêt supérieur des enfants et du pays, appelle ses adhérents et ses militants à participer activement à tous les examens et concours 2008 sur toute l’étendu du territoire national », a déclaré le Secrétaire général de cette structure syndicale, Fridolin Mvey Messa.
Quoique reconnaissant vis-à-vis du soutien que lui ont apporté la FESEENA et le SECEG, le SENA, a cependant émis des réserves quant à la satisfaction de sur certains points mentionnés dans le mémorandum de cette année notamment:
– le fonctionnement de la cellule chargée d’assurer le suivi et l’évaluation des mesures et des recommandations de la commission technique interministérielle sur la plate – forme revendicative 2006 -2007,
– la régularisation de la situation salariale des agents des Ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement technique recrutés après 1991,
– le paiement de la prime d’éloignement aux enseignants et autres personnels de l’éducation,
– la révision à la hausse du taux horaire des vacations des membres des jurys surveillance, oral, harmonisation et correction des examens et concours sur une base minimale de 5000 francs CFA l’heure.
« Nous ne sommes pas là pour empêcher notre système éducatif de fonctionner, bien au contraire car souhaitons simplement être des partenaire participatifs à l’amélioration du monde éducatif », a lancé le secrétaire général du SENA pour conclure.