A Libreville, les prix du carburant, en augmentation régulière depuis près d’un an dans le monde entier commencent à avoir de sérieuses répercussions sur le prix du transport qui enregistre également une hausse « informelle » et qui handicape désormais les populations et les ménages dont les revenus sont déjà très précaires dans leurs mouvements; raison pour laquelle de nombreuses personnes condamnent, tout en interpellant les reponsable de la mairie centrale à régler ce phénomène qui prend de l’ampleur depuis ces derniers mois où les trajets régulièrement payés à 100 francs CFA sont passés du simple au double, voire plus.
Les tarifs ont augmenté dans certains axes des villes de l’Estuaire, notamment pour le trajet reliant ibreville, la capitale à Owendo ou encore au Pk 13 (Melen) ou bien à Ntoum.

Le secteur du transport au Gabon subit de plein fouet cette situation, puisque le carburant est une composante importante du prix de revient des transporteurs, provoquant une augmentation très importante des tarifs de transport et préoccupante pour les usagers.

« Nous ne comprenons pas. Pour quelqu’un qui part à Owendo, le taximan l’oblige à s’arrêter à Awendje, pour ensuite reprendre un autre taxi et continuer son chemin. Cela devient coûteux pour nous et très difficile lorsqu’on sait que la vie devient de plus en plus difficile», a affirmé Julien Mba.

« Nous payons maintenant le double voire le triple pour les mêmes trajets. », a-t-il indiqué, soulignant que le Gabon, producteur de produits pétroliers ne devrait pas connaître ce genre de problèmes.

Les taximen justifient ce découpage brusque des trajets par la hausse du prix du carburant. Pour eux, il est question de jongler pour s’en sortir en fin de compte, aussi. « Le carburant est devenu cher, nous ne pouvons rien », souligne un taximan de nationalité nigériane.

Les usagers n’ont pas cependant la même vision des choses. Tous balaient du revers de la main les arguments avancés par les transporteurs. « L’augmentation du coût du carburant touche tout le monde. Mais rien n’est encore décidé par les politiques pour ce qui est de l’augmentation du prix de transport », souligne, Alex Nzouma.

En rappel, les nouveaux prix pourraient être fixés suite à des études de terrain entreprises par la municipalité et à la signature d’une Convention collective par la quasi-totalité des transporteurs dans le pays.