L’état de dégradation très avancé des voiries de la commune de Fougamou, chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi, dans la province de la Ngounié, inquiète les populations de cette petite ville construite sur les rives du Fleuve Ngounié.
En effet, depuis la fin des importants travaux de construction et de modernisation, initiés par le gouvernement en 1996, qui avaient consisté à doter cette localité bercée par les chutes de Tsamba-Magotsi des structures et infrastructures indispensables à l’épanouissement social des populations, n’ont pas fait l’objet d’un réaménagement.
Aujourd’hui, toutes les principales artères de la commune se trouvent dans un état de dégradation très inquiétant qui ont tout des véritables pistes d’éléphants.
« Il est devenu très difficile de circuler dans la ville avec nos véhicules, vu l’état des routes qui sont dans un piteux état. Le pire c’est que nous sommes parfois contraints de serrer les trottoirs. Ce qui représente un grand danger pour les piétons » souligne Aubin Ndagui, l’un des rares taximen de la ville. « Il n’y a que les gens de la ville comme nous qui osons encore, par obligation, de défier ces pistes de « Xapatan », car les routiers et autres usagers de la route, préfèrent faire des détours en empruntant les voies secondaires pour éviter ce cauchemar », ajoute-t-il.
Basile Guindamba ne manque pas de souligner ce qui paraît à ses yeux comme un paradoxe: « nous avons ici à Fougamou une subdivision des Travaux publics et une école issue du même département. Mais comment expliquer l’état de nos routes ? » s’interroge-t-il avant de manifester son optimisme « maintenant que les conseils municipaux et départementaux ont été renouvelés, nous espérons que les choses vont changer.
