Le Conseil d’administration de l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB) s’est ouvert le 10 juin dernier sur le campus sous la supervision du ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, Dieudonné Pambo. Des représentants des différentes facultés et d’autres administrations publiques étaient réunis pour établir un bilan de l’année académique 2008 et identifier les difficultés rencontrées pour baliser la confection du budget 2009.
Pour assurer le suivi des mesures prises par la tutelle pour l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB) et s’imprégner des problèmes persistants au niveau du campus et de l’administration, le ministre de l’Enseignement supérieur, Dieudonné Pambo, a superviser les travaux du Conseil d’administration qui s’est tenu le 10 juin dernier.
Les représentants des différentes facultés ainsi que d’autres administrations publiques ont pris part à ces travaux pour établir les rapports des activités administratives, académiques et financières, rappeler les recommandations du Conseil d’administration 2007, faire le point sur le budget 2008 et préparer la confection de celui de l’année 2009.
Les frais d’écolage et de scolarité ou encore la mutuelle santé étaient également inscrits à l’ordre du jour.
Le ministre Pambo a exhorté le conseil à l’ouverture des travaux à s’ouvrir à d’autres partenaires sociaux, notamment sur les plans matériels et techniques. Il a par ailleurs recommandé à l’administration d’assurer le suivi des mesures décidées lors de ces assises en initiant des conseils bi- annuels avant chaque fin d’année, avant et après adoption du budget.
Le Recteur de l’UOB, Pierre Fidèle Nzé Nguema, a mis en exergue les difficultés persistantes, notamment celles financières liées à la sous budgétisation des besoins de l’UOB qui ne prend pas en compte la réforme LMD ainsi que les difficultés matérielles liées à l’insuffisance des structures d’accueil comme les bibliothèque, les salles de classes, les amphithéâtres ou les bâtiments administratifs.
Les membres de l’administration ont expliqué que ces insuffisances organisationnelles et matérielles empêchent la gestion et le respect du calendrier, et les ont contraint cette année à reporté la première session d’examens à la fin de l’année en un regroupement de toutes les sessions aux mois de juin, juillet et septembre.
Les difficultés financières liées à la restructuration budgétaire de 2002, qui s’étaient traduites par le départ du campus de la faculté de Médecine, des grandes Ecoles et de ses principaux pourvoyeurs de fonds. ont également été évoquées.
C’est de cette restructuration que serait créé un lourd déficit budgétaire, avec une attribution annuelle passée de 6 milliards de francs CFA en 2002 à 1 milliard en 2007 alors que le poids des dépenses de fonctionnement aspire la majeure partie des financements, avec plus de 250 enseignants permanents pour quelques 13 000 étudiants.
Le Secrétaire général, Michel Mboumi, a rappelé la nécessité d’une restructuration profonde de l’UOB qui peine à se mouvoir en l’absence de textes organiques. Il a informé le ministre de la mise en place d’une commission chargée de revisiter et d’adapter les textes au contexte actuel pour pallier les dysfonctionnements actuels liés à l’absence d’un organigramme cohérent.