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Gabon : Les peaux de bananes de l’UPG sur la voie de Ntoutoume Emane pour la Mairie de Libreville

La Cour Constitutionnelle a commencé le 9 juin dernier à Libreville l’examen des 70 recours en contestation enregistrés au terme des élections locales des 27, 28 et 29 avril derniers. Parmi les plaignants, qui sont auditionnés à huis clos par les groupes de travail mis en place par la Cour Constitutionnelle, des candidats malheureux de l’Union du Peuple Gabonais contestent notamment l’élection du nouveau maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane.
Les ultimes recours des candidats battus aux dernières élections locales du 27 avril dernier seront tranchés dès cette semaine par la Cour Constitutionnelle. Les groupes de travail mis en place par la présidente de la Haute juridiction, Marie Madeleine Mbourantsouo, ont commencé l’examen de ces recours le 9 juin dernier au siège provisoire de la Cour Constitutionnelle, sis au quartier de la Sablière à Libreville.

Il s’agit au total de l’examen des 70 requêtes post électorales enregistrées au terme des derniers scrutins pour le renouvellement des conseils municipaux et départementaux sur l’étendue du territoire national.

Les plaignants sont auditionnés à huis clos en vue de l’élaboration du rapport d’instruction final pour déterminer de la validité des résultats dans les différentes circonscriptions.

Au titre des principaux plaignants, on retrouve l’Union du Peuple Gabonais (UPG), grand perdant de ces élections, qui conteste notamment l’élection le 23 mai dernier de l’ancien Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane, à la tête du conseil municipal de la capitale gabonaise, avec une large majorité de 83 voix sur 98 votants, soit 81,34% des suffrages.

Le candidat UPG Claudio Ndembi Nzinga indexe notamment dans son recours porté à l’examen de la Haute juridiction, les «radiations abusives» d’électeurs d’une circonscription à l’autre, en violation des articles 128 et 129 du code électoral. Ces articles stipulent notamment que «la manipulation du fichier électoral, par transfert d’électeurs d’une circonscription à une autre, entraîne l’annulation de l’élection».

Selon l’UPG, ce sont près de 3 000 électeurs régulièrement inscrits lors des législatives de décembre 2006 et des partielles de juin 2007 dans le 5e arrondissement, le fief du nouveau maire de Libreville, qui ont vu leurs noms être transférés au centre de l’école de Belle Vue 2, dans le 3e arrondissement de la capitale gabonaise.

Les élections législatives de décembre 2006 dans le 2e siège du 5e arrondissement avaient été remportées par l’UPG avec un score avoisinant les 60% des suffrages, devant le Parti démocratique gabonais.

Au titre des violences électorales enregistrées dans certaines circonscriptions, la Cour Constitutionnelle n’avait pas hésité à frapper de 5 ans d’inéligibilité la tête de liste du PDG dans le département de la Bendjé, dans l’Ogooué-Maritime, Emile Moussavou Moundziégou.

Des enquêtes avaient également été diligentées suite aux violences enregistrées dans le département de la Lébombi Léyou ainsi que dans la commune de Mitzic.

Alors que les conseils municipaux et départementaux ont déjà été élus et que les nouveaux édiles s’apprêtent à être installés, les conclusions de la Cour Constitutionnelle pourraient révéler des rebondissements dans certaines circonscriptions.

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  1. tu parles de peau de bananes, ils ont déjà signés les accords pour diriger les villes de librevilles et de Port Gentil ensemble. à quoi ça sert cette contestation? de la poudre aux yeux des gabonais.

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