Les membres du conseil d’administration de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, ont recommandé jeudi la révision à la hausse du budget 2008 de l’UOB, eu égard à l’important décalage qui existe entre les missions assignées à cette institution et ses besoins réels.
Sur l’exécution de la dette, le Conseil a pris acte de celle-ci à mi-parcours, et l’a adoptée en l’état à l’unanimité des participants, au terme des travaux, mercredi à Libreville
Il a également demandé au Recteur de saisir le ministre de l’Enseignement supérieur afin qu’un audit soit diligenté pour apprécier et déterminer les créanciers concernés et les sommes dues.
S’agissant de la dette à l’égard de la CNSS, le Conseil a exhorté les autorités rectorales à entreprendre une démarche auprès des services de cette institution pour l’établissement d’un échéancier, en vue du paiement de cette dette.
Par ailleurs, le Conseil a autorisé le Recteur à saisir le ministre de l’Enseignement supérieur en vue d’une concertation avec les autres universités et grandes écoles concernées par cette question, aux fins d’un apurement de ce contentieux.
Du respect de l’orthodoxie financière, les participants ont préconisé le maintien de la subvention sous sa forme globale, qui laisse au Conseil d’administration en sa session de décembre 2008, le loisir de faire des arbitres nécessaires en fonction des priorités réelles de l’UOB.
Du bilan administratif, le Conseil constatant la difficulté du recouvrement des fonds propres, a prêché la mise en place des régies de recettes, en tant que de besoin. Des régisseurs seront à cet effet nommés et placés sous l’autorité du Recteur et sous la responsabilité de l’Agent comptable.
En ce qui concerne la Bibliothèque universitaire centrale, le conseil a prôné la création d’un comité de réflexion sur tous les aspects du fonctionnement de cette unité, qui réunira toutes les composantes de l’Université Omar Bongo.
A propos du personnel, les participants ont souhaité l’établissement de leur grille salariale et d’un fichier fiable en vue d’une transmission dans les meilleurs délais, de ces documents au ministère gabonais des Finances.
Du bilan des activités pédagogiques, le Conseil prenant acte du basculement définitif dans le système LMD, et des difficultés des troisièmes cycles, a recommandé : la budgétisation du LMD, la mise en place d’une direction des formations des troisièmes cycles dont dépendront toutes les écoles doctorales, ainsi que la création d’une ligne budgétaire conséquente destinée au paiement des honoraires des soutenances, co-direction de mémoires de thèses.
La même ligne budgétaire devra, en outre, s’occuper de l’ensemble des frais de transport et d’hébergement des missionnaires étrangers invités et les enseignants de l’UOB en déplacement à l’extérieur, la prise en charge des frais de scolarité des étudiants boursiers admis en 3ème cycle.
S’agissant, enfin, des échanges interuniversitaires indispensables dans le cadre du LMD, le Conseil a recommandé la budgétisation du Bureau des Relations internationales rattaché au Rectorat, pour un meilleur suivi des conventions.