Le nouveau directoire de l’Observatoire gabonais des médias (OGAM) a été présenté au président du Conseil national de la Communication (CNC), François Engongah Owono, ce 13 juin au cours d’une séance de travail destinée à questionner les capacités de régulation des médias gabonais de l’organe. Le président de l’OGAM, Albert Yangari, a fait état de l’élargissement de l’observatoire à de nouveaux organes de presse pour améliorer la représentativité des médias gabonais au sein de cet instrument de régulation.
Pour renforcer les capacités d’évaluation et de régulation de l’Observatoire des médias gabonais (OGAM), son président, Albert Yangari, a présenté ce 13 juin au président du Conseil national de la communication (CNC), François Engongah Owono, le directoire de l’organe élargi à de nouveau médias.
Au lendemain de son assemblée générale élective tenue le 18 avril dernier à la chambre de Commerce de Libreville, l’OGAM s’est réunie avec les membres du CNC pour présenter son nouveau directoire élargi à de nouveaux organes de presse, destiné à mieux répondre aux objectifs de représentativité au sein de l’observatoire qui s’érige en coordinateur des différents médias gabonais.
«Il y a deux ans que les professionnels de la communication, à l’exemple des autres pays, ont pensé qu’il fallait une sorte de régulateur de la communication. Nous pourrions nous constituer en observatoire qui réunirait tous les médias du Gabon afin que nous parlions des problèmes professionnels de la corporation» a suggéré monsieur Yangari.
Le président du CNC a souhaité que cet organe ne se voit accaparer par des velléités syndicales, qui en feraient une plateforme revendicative, mais soit érigé en garant du respect de la déontologie et de l’éthique de la profession, gage de succès et de crédibilité de la corporation pour le suivi du processus de professionnalisation de la pratique journalistique au Gabon.
«Le président du CNC nous a demandé de faire en sorte que tous les médias soient représentés. Lorsque nous nous sommes constitués, il n’y avait pas les représentants de tous les médias existant sur le territoire national. Une des choses que nous a prescrit le président du CNC était de tenir une sorte d’assemblée générale pour que tous les médias qui se trouvent au Gabon puissent être représentés dans cet organisme» a rappelé Albert Yangari.
«Nous allons nous constituer en trois ou quatre commissions. Pour l’instant, nous commençons avec trois, dont deux commissions pour l’audiovisuel, notamment la radio et la télévision et une commission pour la presse écrite. Des professionnels constitueront ces commissions pour observer chacun leur domaine de compétence et nous nous retrouverons pour prendre les dispositions qu’il faut afin de rappeler à l’ordre les confrères qui auront dérapés» a conclu le président de l’OGAM.
Conçu pour évaluer et corriger les insuffisances liées à la pratique journalistique, l’OGAM n’est pas encore parvenu à trouver les outils appropriés pour redresser le niveau de la presse gabonaise et y inculquer la rigueur et l’objectivité. La réunion constitutive du 18 avril dernier était censée permettre une meilleure représentativité au sein de l’observatoire pour accroître ses capacités de régulation.