Les habitants des villages à la périphérie de la commune d’Oyem éprouvent d’énormes difficultés à se procurer de l’eau potable, une situation d’avantage compliquée par l’arrivée de la saison sèche, période au cours de laquelle ruisseaux et petites rivières s’assèchent au grand dam des populations, contraintes de parcourir de longues distances pour se procurer ce précieux liquide.
Privés depuis l’arrêt des pluies, des bienfaits du ciel, les habitants des villages Ebeigne, Mvomayop situés à quelques kilomètres de la ville d’Oyem, sur l’axe Libreville- Oyem, tirent le diable par la queue pour se procurer de l’eau potable.
Ces villageois sont obligés de parcourir de longues distances dans la forêt dans le but de se ravitailler dans les ruisseaux et des marigots protégés par le feuillage et ayant encore de l’eau potable.
Certains, un peu plus nantis, font recours aux services des clandos qui font le déplacement de la ville pour puiser et transporter de l’eau fourni par les services de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG).
Dans le pire des cas, ces populations se servent des eaux dont la qualité laisse à désirer, qui pour faire la cuisine, faire la lessive, etc., avec tous les risques que cela comporte, une situation qui commence à causer des désagréments, à l’instar des maladies diarrhéiques et de la peau chez les enfants.
Signalons que cette situation remet au goût du jour, la problématique de l’absence de l’hydraulique villageoise dans plusieurs villages très peu arrosé sur l’étendue du territoire national, ce qui amènent ces populations à se tourner vers leurs élus, en vue d’espérer leur contribution pour que des solutions immédiates y soient trouvées.