Le Conseil national de la communication (CNC) a décidé, jeudi à Libreville, de la suspension de toute activité d’impression des journaux de l’imprimerie » La Référence » et de la mise en demeure de la radio scolaire »Emergence » et le journal »L’ombre », au terme d’une session ordinaire.
Selon le CNC, ‘’La Référence’’ exerce en ‘’toute illégalité’’ son activité d’impression des journaux en violation flagrante des dispositions de l’article 172 du Code de la Communication.
Par ailleurs, cette instance reproche au coordonnateur de radio Emergence d’avoir fait une déclaration dans une radio internationale (sans préciser le nom de la radio), et ‘’usé d’un ton contraire à la déontologie propre à une radio éducative’’.
Le CNC a toutefois demandé à ses responsables de se conformer au respect de sa ligne éditoriale.
Par conséquent, le CNC invite, les périodiques, la Lowé, La Nation, L’Eveil National, Le Diagnostic, Gabon Economie, Tribune et AZ à s’adresser à d’autres unités d’impression. Le journal » L’Ombre », a, quant à lui, été mis en demeure pour défaut de dépôt légal.
Examinant les demandes d’autorisation de paraître introduites par les journaux en création, le Conseil a accordé son quitus à certains titres, notamment »Sebe Matin », »l’Aube » et In’side. Par contre, le responsable du magazine »Coopération internationale » a été invité à se rapprocher des services compétents de cette institution pour complément du dossier.
En ce qui concerne la presse audiovisuelle, le Conseil s’est indigné de l’anarchie qui prévaut dans ce secteur en constatant que plusieurs radios et télévisions privées installées sur le territoire gabonais exercent en toute illégalité foulant ainsi aux pieds les dispositions de l’article 67 relatives aux modalités de la création d’une entreprise privée de communication audiovisuelle au Gabon.
Le Conseil a, pour ce fait, attiré l’attention de tous ces médias afin que ceux-ci se conforment aux règles en vigueur dans un délai n’excédant pas trois mois.
Le CNC, rappelle-t-on, a pour rôle de réguler les médias au Gabon et de garantir la liberté de la presse.