Lancée le 3 juin dernier, l’opération de contrôle anti-pollution des automobiles, qui a pour objectif de mesurer la quantité des gaz à effet de serre rejetée par les automobilistes librevillois, initiée par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature, via la Direction générale de l’Environnement, après neuf jours sur le front de mer, et avant d’autres sites de Libreville et de l’intérieur du pays, se poursuit, depuis trois jours, et ce, sans difficulté majeure, au carrefour Okala, près de la « cité des ailes », dans la banlieue nord de Libreville.
Selon Yves-Davy Ndimina Mokaghat, chargé d’étude à la direction générale de l’Environnement, sur ce site, où sont contrôlées, en moyenne, 30 véhicules par jours, le flux des voitures est moins élevé que sur le front du bord de mer où la moyenne s’élevait à environ 50 véhicules par jour.
D’où la nécessité d’intensifier la sensibilisation afin de mieux faire comprendre aux automobilistes qu’outre le souci de préserver l’environnement, à travers cette opération, ils peuvent également disposer de toutes les informations relatives à l’entretien de leurs véhicules respectifs. Surtout, que, dans cette zone, sur 5 « clandos » contrôlées, quatre sont, du point de vue environnemental, hors normes.
« Après douze jours de travail, soit neuf au bord de mer et trois ici (carrefour Okala) où 90 voitures ont déjà été contrôlées, nous avoisinons le chiffre de 500 véhicules examinées. Ce qui est assez prometteur», se réjouit –il avant de préciser que, l’objectif étant de contrôler 5000 automobiles, l’opération durera tout le temps qu’il faudra.
Le prochain site, a-t-on appris, pourrait être situé à proximité du Lycée Paul Indjendjet Gondjout (ex Lycée d’Etat de l’Estuaire) avant de se déployer vers l’intérieur du pays.
Ce contrôle anti-pollution est, pour le moment, gratuit et facultatif.