Résultat d’un long travail de recherche effectué sur le territoire gabonais avec l’appuis de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique (USA) à Libreville, de Shell Gabon, de Smithsonian Institut et du gouvernement gabonais, le livre sur la richesse du patrimoine de la faune locale en matière de reptiles, élaboré par deux collaborateurs, notamment Olivier S.G. Pawels et Jean Pierre Vande Weghe a été présenté, lundi dernier, au grand public à la résidence de l’Ambassadeur des USA qui a enregistré la présence de quelques membres du gouvernement intéressés particulièrement par la question, à l’instar du vice – Premier ministre gabonais en charge de l’Environnement, du Développement durable et de la protection de la nature, Georgette Koko et du ministre de l’Economie forestière, des Eaux et de la Pêche, Emile Doumba, ainsi que de plusieurs responsables des entreprises et institutions engagées dans la protections et la valorisation de l’Environnement, a constaté GABONEWS.
Fondé sur un dessein avoué de fournir et de renforcer les connaissances les uns et des autres sur ce riche patrimoine que constitue les reptiles en tant que partie prenante de la faune et contribuant, de leur manière, à la stabilisation de l’écosystème, ce livre, « Les reptiles du Gabon », met en exergue de nombreuses espèces d’animaux de la forêt gabonaise, notamment les tortues, les serpents de toutes sortes, les lézards, etc. afin de les rendre plus accessibles à l’homme.
Ainsi, présenté officiellement par l’ambassadeur des USA au Gabon, Eunice Sharon Reddick, elle dira de ce document qu’il permettra, entre autres, « de comprendre la biodiversité, de développer les capacités locales de recherche et de contribuer à la conservation à long terme ». En outre, elle a appuyé ce propos en soulignant que « bien qu’étant grande et diverse, la population des reptiles du Gabon est aussi l’une des moins connues et l’une des plus sérieusement menacées à long terme ». C’est pourquoi, « il est important de se renseigner sur ces reptiles et sur leurs habitats, et de concevoir de meilleurs stratégies de conservation », a-t-elle ajouté.
Pour le vice- Premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko, avant de souligner l’importance de ce qu’elle classifie comme « défis du millénaire », elle a tenu à louer l’excellence des relations entre les deux pays qui se lie à travers « une diplomatie agissante », au regard de cet ouvrage « Les reptiles du Gabon » qui a eu pour cadre de recherche le territoire gabonais en général, et la zone de Gamba en particulier.
Pour elle, ce n’est que légitime pour ces chercheurs et leurs partenaires engagés dans la voie du renforcement des connaissances des peuples sur leur patrimoine national et de la préservation de l’écosystème, de recevoir la gratitude du gouvernement gabonais, dont l’un des chevaux de bataille reste la question du développement durable et donc de la protection de l’environnement.
En effet, la protection de l’environnement reste aujourd’hui, un défi majeur pour les autorités gabonaises qui ont d’ailleurs consenti à consacrer plus de 10% du territoire national à l’humanité, en les érigeant au rang de parcs nationaux.
Ce livre vient donc ouvrir la voie vers la connaissance de ce monde mystérieux et craint de reptiles grâce à un partenariat gagnant entre la Smithsonian Institut, Shell-Gabon, les USA et le Gabon, pour enfin, aboutir à l’identification des espèces menacées et à protéger pour l’équilibre de l’écosystème.