Les habitants de Kinguélé, un quartier sous intégré du 3e arrondissement de Libreville, se sont réunis le 22 juin dernier pour mettre en place une force de surveillance autonome pour lutter contre la recrudescence de la criminalité et de l’insécurité dans ce quartier. Au terme de cette réunion, une milice a été formée regroupant des riverains volontaires pour surveiller le quartier et traquer les criminels.
Les habitants de Kinguélé s’organisent contre la criminalité. Réunis le 22 juin autour du chef de quartier, Maxime Nzambé, les habitants ont mis sur pied une milice de riverains pour lutter contre l’insécurité galopante dans ce quartier sous intégré de la capitale gabonaise.
La recrudescence des vols, des braquages, du racket et des intimidations diverses a poussé les habitants de ce quartier du 3e arrondissement de Libreville à mettre en place une force autonome de surveillance et de protection des habitants de la zone.
Les participants à la réunion de quartier ont identifié les facteurs d’insécurité, les foyers de violences et les zones dangereuses du quartier pour mieux organiser les patrouilles de la brigade de riverains.
«Les gens ne dorment plus bien à cause du banditisme qui a pris du terrain, on leur arrachent l’argent, ils sont agressés» s’est indigné le responsable du quartier.
«J’ai décidé de réunir la population pour trouver avec elle des solutions contre l’insécurité qui sévit dans le quartier, parce que Kinguélé n’est plus tranquille comme avant. La décision que nous avons prise ici, je dois la transmettre à mon chef hiérarchique, car je ne peux pas décider d’une solution tout seul, sans rendre compte à ma hiérarchie», a expliqué Maxime Nzambe en sa qualité d’auxiliaire du ministère de l’Intérieur.
«Nous voulons mettre en place une brigade anti gang dans le quartier car nous pensons que nous pouvons veiller et assurer notre sécurité nous-mêmes lorsqu’il y a un braquage. Il n’y a pas que la police pour le faire car il n’y a pas qu’à Kinguélé où elle doit faire des patrouilles. Mais pour y arriver, nous avons besoin de la coopération des parents de ces braqueurs, parce que certains parmi eux menacent de représailles tous ceux qui les dénoncent à la police judiciaire», a déclaré un riverain.
A l’instar des autres quartiers sous intégrés de la capitale gabonaise où l’absence d’infrastructures routières et électriques créé des enclaves propices à la paupérisation et au développement de la criminalité, Kinguélé connaît une grande forte progression de l’insécurité. La mise en place de cette brigade devra toutefois recevoir l’aval des autorités de tutelle pout couvrir ses agissements et légitimer son action.
C est une initiative louable, mais c est dommage quand les populations d un pays riche sont obligeaient d en arriver la …et comme nos dirigeants n ont plus honte
que Dieu veille sur nous…
Pasteur B